Monrovia a signé un accord avec le fournisseur d’accès par satellite d’Elon Musk, lui délivrant une licence provisoire d’un an pour renforcer le réseau du pays.
George Weah a dénoncé le 31 juillet une justice instrumentalisée par son successeur, après l’inculpation pour corruption de son ex-ministre des Finances et de quatre anciens responsables.
Élu en janvier, Joseph Boakai a annoncé baisser son salaire afin de « responsabiliser davantage le gouvernement » et faire preuve de « solidarité avec le peuple ».
Le Sénat a approuvé la création d’un tribunal spécial qui, avec le soutien des États-Unis, sera chargé de juger les crimes de guerre commis à partir de la fin des années 1990 et pendant près d’une décennie.
Après que le milliardaire américano-canadien a trouvé du cuivre à Kamoa-Kakula, en RDC, en 2009, il s’est aventuré en Guinée, à la frontière du Liberia et de la Côte d’Ivoire. Désormais dos au mur dans le gisement du Mont Nimba, le magnat des mines use de tous les canaux pour mettre son fer sur les rails.
Face aux blocages, le magnat a décidé de reprendre en main son projet de mine de fer en Guinée. De Conakry à Monrovia en passant par Washington, il a mobilisé son réseau pour faire pression sur les autorités guinéennes et libériennes.
À la tête d’Ivanhoe Mines, le tycoon américano-canadien a su s’imposer parmi les figures incontournables du cuivre mondial. C’est par la RDC qu’il est entré sur le continent, au début des années 2000, avant d’étendre son empire en Guinée, dix ans plus tard.
Les victimes le réclament depuis plus de vingt ans : la Chambre basse du Parlement libérien a adopté mardi 5 mars une motion pour créer un tribunal spécialisé dans les crimes de la guerre civile.
Le chef de l’État nouvellement élu, Joseph Boakai, 79 ans, a prêté serment le 22 janvier lors d’une cérémonie où il est apparu affaibli par la chaleur et les circonstances.
Dans son premier discours en tant que futur président, le vétéran de la politique libérienne a souligné que l’élection passée était une victoire pour le pays.
La Commission électorale nationale a proclamé sa victoire lundi 20 novembre. George Weah, le président sortant, avait déjà reconnu sa défaite trois jours plus tôt.
Dans une Afrique de l’Ouest où se multiplient les coups d’État, l’alternance qui se déroule au Liberia dans un climat pacifique a quelque chose de rassurant.
« C’est le temps de l’élégance dans la défaite » : dans la soirée du 17 novembre, le président sortant du Liberia, George Weah, a admis que son opposant Joseph Boakai l’avait emporté lors de l’élection présidentielle du 14 novembre.
Le dépouillement des voix a commencé sitôt les bureaux de vote fermés, le 14 novembre au soir. À l’issue du premier tour, les résultats avaient déjà été très serrés.
Les deux candidats avaient chacun réuni plus de 43 % des voix lors du premier tour, le 10 octobre. Le président sortant, ancienne star du foot, avait triomphé de son adversaire, ex-vice-président, lors de la précédente élection, avec plus de 61 % des voix.
L’ancienne gloire du foot George Weah, élu à la tête du Liberia en 2017, dispute une partie annoncée serrée contre le vétéran de la politique Joseph Boakai au second tour d’une présidentielle, mardi 14 novembre, dont le déroulement pacifique est un des grands enjeux.
Alexander Cummings, cinquième du premier tour et figure politique de premier plan au Liberia, a conditionné son soutien en vue du second tour à la création d’un tribunal pour juger les crimes commis durant la guerre civile qui fit 250 000 morts.
Au Liberia, le président sortant affronte ce mardi dix-neuf concurrents à la présidentielle. Parmi eux, l’ancien vice-président d’Ellen Johnson-Sirleaf est le plus susceptible de le contraindre à un second tour.
Le président libérien s’est officiellement lancé dans la course à la magistrature suprême le 7 septembre à Monrovia devant plusieurs milliers de personnes. Objectif : les élections générales du 10 octobre.
Une enquête indépendante internationale sur l’exploitation forestière au Liberia révèle de nombreuses opérations illégales, dont le chef de l’État pourrait avoir eu connaissance.
Annoncé à l’étranger pour au moins un mois et demi, George Weah est en ce moment au Qatar pour encourager, à la Coupe du monde de football, son fils, qui ne joue même pas pour le Liberia. L’absence du président fait polémique.
Un verdict historique et une lourde peine : le 2 novembre, la cour d’assises de Paris a jugé Kunti Kamara coupable d’exactions et de complicité de crimes contre l’humanité pendant la première guerre civile au Liberia.