Fin de la mixité dans l’espace public, port du hijab pour les étudiantes et instauration d’une police des mœurs. À l’ouest de la Libye, le gouvernement de Tripoli a décidé de durcir la législation dans le sens d’un respect plus strict de la loi islamique. Un virage qui surprend et inquiète.
Après le blocage de footballeurs nigérians dans l’Est de la Libye le 15 octobre dernier, la CAF a considéré que le pays hôte avait perdu, sur tapis vert, le match qui aurait dû se dérouler à Benghazi. La sélection libyenne voit ainsi s’envoler ses espoirs de qualification à la prochaine CAN et devra payer une amende.
Bloqués dans un aéroport abandonné à leur arrivée en Libye où ils devaient disputer un match qualificatif, les Super Eagles ont décidé de boycotter la rencontre. Et appellent la CAF à sanctionner le pays hôte.
Face au chaos qui règne en Libye depuis la chute du régime Kadhafi en 2011, certains estiment, notamment du côté des autorités de Tripoli, que l’un des seuls moyens d’unifier à nouveau la nation serait de revenir à la monarchie. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Retour sur l’histoire de l’éphémère royaume de Libye (1951-1969).
En Libye, Belkacem Haftar, fils du maréchal Khalifa Haftar, a annoncé lors d’une conférence organisée le 5 septembre à Sebha que « 70 % de la reconstruction à Derna [était] achevée ». Une annonce optimiste, tout au service de la communication stratégique du clan qui règne sur l’est du pays.
Le remplacement de l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Libye (BCL), fin août, à Tripoli, n’a pas que des répercussions politiques. La crise qu’il a déclenchée aura des conséquences potentiellement désastreuses pour le marché tunisien.
La ville libyenne de Derna, ravagée il y a un an par des inondations dévastatrices, se reconstruit, même si des « services essentiels » d’hygiène et d’eau potable manquent encore.
Face aux blocages liés à l’éviction du patron de la banque centrale libyenne, le chercheur Jalel Harchaoui estime que Washington — et Ankara — n’auront d’autre choix que d’intervenir pour ramener les différentes parties libyennes à la table des négociations. Mais dans quel délai ?
Personnalité controversée, « El-Bidja » est un ancien baron local de trafics en tous genres. Il avait participé en 2017 à des pourparlers avec des responsables italiens ayant permis des refoulements massifs et une baisse du nombre de départs depuis les côtes libyennes vers l’Italie.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Mouvements de troupes sur fond de rumeur évoquant une présence russe, bras de fer autour du patron de la banque centrale et suspension de la production de pétrole : cinq questions pour comprendre cette nouvelle poussée de fièvre entre Tripoli et Benghazi.
La NOC a annoncé la suspension « partielle » de la production sur l’un des plus importants gisements pétroliers de Libye, le champ d’al-Charara, exploité avec Repsol, TotalEnergies, OMV et Statoil. Explications.
Dans le cadre de l’enquête sur les inondations meurtrières de Derna en septembre dernier, douze fonctionnaires chargés de la gestion des barrages ont été condamnés à des peines allant de 9 à 27 ans de prison.
En se rapprochant des régimes en place au Sahel, comme lui proches de Moscou, le maréchal libyen joue sur plusieurs tableaux. Mais il cherche avant tout à consolider son pouvoir face aux autorités de l’Ouest et à se poser en partenaire incontournable, y compris pour les Occidentaux.
Les autorités de l’est libyen veulent attirer les grandes entreprises de l’Hexagone pour reconstruire la région. Paris pousse en ce sens pour juguler sa perte d’influence économique. Les groupes, eux, se montrent plus prudents.
En annonçant qu’il renonçait à son poste d’envoyé spécial des Nations unies en Libye – comme tous ses prédécesseurs avant lui – , l’ancien ministre sénégalais Abdoulaye Bathily a dénoncé les responsables politiques qui, depuis 2011, entravent toute tentative de sortie de crise. Qui sont ces cinq dirigeants ?
Neuf mois après les ravages de la tempête Daniel, les chantiers de reconstruction se multiplient dans l’est libyen. Pour gagner en popularité, le clan Haftar mise désormais sur le béton plutôt que sur les obus.
Rétabli à son poste après avoir été un temps suspendu, mais bousculé par son sous-secrétaire, Mohamed Aoun exige du chef du gouvernement qu’il réaffirme son autorité ou, à défaut, le limoge.
C’est en Italie que se joue, à partir de ce 24 juin, la phase finale de la Premier League libyenne (jusqu’au 6 juillet). Les matchs se dérouleront dans trois villes de la Péninsule (Empoli, Pise et Florence), après un accord entre Rome et Tripoli. Un nouvel épisode des relations entre les deux pays dans de nombreux domaines, dont le football.
L’homme fort de l’Est de la Libye a récemment propulsé son cadet Saddam Haftar à la tête de ses forces terrestres, dernière en date d’une série de promotions de ses fils renforçant l’emprise du clan sur la Cyrénaïque, au risque de perpétuer la division du pays.
La démission fracassante d’Abdoulaye Bathily acte l’échec des efforts de réconciliation entre dirigeants libyens, qu’il a ouvertement accusés de pérenniser la division du pays dans leur propre intérêt.
Selon les informations de Jeune Afrique, le diplomate sénégalais a présenté sa démission le 15 avril au secrétaire général des Nations unies, António Guterres. Il était la huitième personnalité à occuper ce poste depuis la chute de Kadhafi en 2011.
Tourné au plus près des humanitaires venant en aide aux migrants, ce film montre les limites d’une politique migratoire où le contrôle des frontières a été délégué à la Libye.
Le ministre libyen de l’Intérieur a ordonné d’« évacuer les habitations situées à proximité des dépôts de la Gecol à al-Krimiya, sur un rayon d’un kilomètre ». Une enquête est en cours pour déterminer l’origine du feu.
L’événement, présidé par le chef de l’État congolais, Denis Sassou Nguesso, est organisé en prélude à la conférence de réconciliation inter-libyenne, prévue le 28 avril à Syrte.
Un mouvement de protestation bloque la production sur le champ al-Charara, un des gisements les plus importants du pays. Les blocages de sites et terminaux pétroliers ont été fréquents ces dernières années.
La Coupe d’Afrique des nations 1982 a été organisée par la Libye du colonel Mouammar Kadhafi, lequel ne s’intéressait pas du tout au football. Thomas Nkono, alors gardien de but des Lions indomptables du Cameroun (90 sélections), y était.