L’ancien ministre de l’Économie et des Finances de Mohamed Ould Abdelaziz est devenu le nouveau chef du gouvernement de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Un homme de l’ombre qui a su, ces dernières années, se faire une place de choix auprès du président réélu.
Le chef de l’État mauritanien réélu en juin dernier et le président malien de la transition se sont rencontrés pour la première fois à Pékin le 4 septembre, après des mois d’escalade diplomatique. Les deux voisins, dont les pays sont très liés, ne s’étaient pas parlé directement depuis des mois.
Les accords signés les 27 et 28 août, à l’occasion d’une tournée en Afrique du l’Ouest du chef du gouvernement espagnol, prévoient un cadre concerté d’entrée régulière sur le sol espagnol en fonction des besoins de main d’œuvre.
Le Premier ministre espagnol est arrivé à Nouakchott, première étape d’une tournée dans trois États ouest-africains destinée à contrer la hausse spectaculaire des entrées de migrants clandestins dans son pays.
De grandes entreprises européennes sont prêtes à financer des projets d’énergies propres dans des pays susceptibles de les mener à bien. Une aubaine pour Nouakchott, qui souhaite développer l’hydrogène vert, avec comme objectif de l’électricité pour tous d’ici à 2030.
Au lendemain de son investiture pour un second mandat après sa victoire à la présidentielle, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a désigné Moctar Ould Diay comme chef du gouvernement.
Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a prêté serment le 1er août à Nouakchott pour un second mandat de cinq ans, a promis « une lutte sans merci contre la mauvaise gestion et la corruption ».
Au moins 25 personnes ont péri dans le naufrage d’une pirogue partie de Gambie avec, à son bord, près de 300 passagers qui ont passé sept jours en mer avant de chavirer près de Nouakchott, le 22 juillet 2024.
Mohamed Salem Ould Merzoug est le premier ministre mauritanien à prendre la parole depuis l’élection présidentielle dans son pays et les troubles qui ont suivi. Il réaffirme la victoire du chef de l’État sortant et la transparence du scrutin.
En réponse à Biram Dah Abeid, candidat malheureux de la présidentielle du 29 juin, qui dénonce un hold-up électoral après la victoire de Ghazouani, l’écrivain Mbarek Ould Beyrouk salue la qualité du scrutin et critique un cri d’orfraie malhabile.
Si Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a été sans surprise réélu le 29 juin, les jours qui ont suivi ont été marqué par des contestations et des émeutes meurtrières. L’occasion de revenir sur l’itinéraire du premier président du pays, Moktar Ould Daddah, dont les mandats n’avaient, déjà, pas toujours été paisibles.
Jeudi 4 juillet, et dans un contexte de fortes tensions liées à la contestation des résultats par certains candidats, le Conseil constitutionnel mauritanien a officiellement proclamé le président sortant vainqueur de l’élection présidentielle.
Le candidat Biram Dah Abeid, donné deuxième de l’élection, dénonce une « mascarade électorale ». L’internet reste coupé dans le pays depuis le 1er juillet.
Alors que des témoins font état d’échauffourées à Nouakchott au lendemain de l’annonce de la réélection du président Ghazouani, l’accès à internet a été restreint. Un scénario qui rappelle celui de l’élection de 2019.
Le président sortant détient 56,12 % des voix après le dépouillement de 100
% des bulletins, devant le militant des droits humains Biram Dah Abeid, deuxième avec 22,10 % des voix.
1,9 million d’électeurs sont appelés, ce 29 juin, à décider d’accorder ou non un second mandat au chef de l’État sortant. Un scrutin particulièrement suivi par les partenaires du pays, dont la stabilité rassure.
Lorsque la Mauritanie a accédé à l’indépendance, il lui a fallu, face à des voisins qui doutaient de son existence comme nation, démontrer qu’elle avait bien une identité bâtie sur une histoire et un événement fondateur : la guerre de Charr Baba. Retour sur cet épisode, à l’heure où le pays s’apprête à voter à l’élection présidentielle du 29 juin.
LA GARDE RAPPROCHÉE – La campagne pour l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 29 juin, a été officiellement lancée le 13 juin à minuit. Face au président sortant, qui brigue un deuxième mandat, six candidats vont tenter de lui barrer la route. Lui est bien décidé à prolonger son règne. Revue des troupes.
À quelques jours de l’élection présidentielle, retour sur la façon dont est née la Mauritanie moderne, sous l’influence du colonisateur français qui souhaitait occuper l’espace entre le Sénégal et le Maghreb pour ne laisser aucune autre puissance occidentale y prendre ses quartiers.
La Mauritanie est en passe de devenir un important producteur de gaz naturel, ce qui va provoquer un afflux de capitaux étrangers. Nouakchott va devoir gérer au mieux cette affluence pour contrer les problèmes macroéconomiques et de gouvernance, lesquels pourraient compromettre le développement du pays.
La guerre civile au Soudan a de multiples conséquences, y compris sportives. Confrontés à des difficultés pour organiser des matchs dans le pays, les deux meilleurs clubs soudanais, Al-Hilal et Al-Merreikh, devraient participer au championnat de Mauritanie en 2024-2025.
Après la Côte d’Ivoire, la RDC, le Mozambique ou le Botswana, l’ouverture d’une chancellerie à Nouakchott est une nouvelle étape dans l’offensive diplomatique de Kiev sur le continent. Explications.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président de la transition gabonaise se rendra le 23 mai à Nouakchott, où il s’entretiendra en tête-à-tête avec le chef de l’État Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Explications.
Ce 29 juin, 1,8 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes pour élire leur président. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani s’est assuré, tout au long de son premier mandat, d’arriver au scrutin en position de force. Face à lui, six candidats ont vu, à ce jour, leurs dossiers validés. Décryptage.
Priés de soumettre leur participation à l’élection présidentielle avant jeudi 16 mai, huit hommes se sont portés candidats. Parmi eux, le président sortant mais aussi son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, qui a déposé son dossier quelques heures seulement avant l’échéance.
L’ancien chef d’État mauritanien n’a pas obtenu le nombre de parrainages nécessaires pour pouvoir déposer sa candidature et se présenter face au président sortant, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Après des mois de retard, une unité flottante indispensable à la mise en route du projet de production de gaz naturel en mer entre la Mauritanie et le Sénégal est arrivée le 11 mai à bon port.
Le président de l’Union nationale du patronat mauritanien (UNPM), propriétaire du groupe Al Raja, est impliqué dans tous les secteurs névralgiques de l’économie. Avec l’entrée en production des champs de gaz offshore, il s’est particulièrement intéressé à l’énergie.
Le pays est appelé à devenir une puissance gazière. Le bond économique qui en résultera devrait bénéficier à plusieurs secteurs et attirer de nouveaux flux d’investissement. Le point avec Abdellahi Mohamed Ewah, économiste et ancien haut fonctionnaire mauritanien.