Au-delà de la victoire écrasante du parti au pouvoir (130 sièges sur 165), les résultats provisoires des élections du 17 novembre entérinent un effondrement majeur de l’opposition.
La liste conduite par le Premier ministre Ousmane Sonko a remporté une très large victoire lors des législatives du 17 novembre. Les équilibres politiques au sein de l’Assemblée nationale en ressortent profondément bouleversés.
L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy avait été chargé, en février dernier, de travailler à la reconfiguration du dispositif militaire français sur le continent.
Alors que le pays est toujours dans l’attente de résultats officiels, la victoire du parti au pouvoir a été reconnue par l’ensemble de ses adversaires.
Pour l’analyste politique Babacar Ndiaye, directeur de recherche du think tank Wathi, le vote de ce dimanche 17 novembre représente aussi une bataille générationnelle.
Le scrutin qui se tient ce dimanche 17 novembre au Sénégal est crucial. L’élection de la future Assemblée nationale promet en effet de donner lieu à une recomposition en profondeur du paysage politique du pays. Analyse de Mehdi Ba, au micro de RFI
Justice climatique, financements, politique environnementale de Bassirou Diomaye Faye ou encore retour de Donald Trump à la Maison Blanche : la militante écoféministe sénégalaise livre sa vision sans concession des débats en cours à Bakou, à l’occasion de la COP29.
Alors que les Sénégalais s’apprêtent à retourner aux urnes, le parti d’Ousmane Sonko peut vivre sereinement les dernières heures de la campagne, si l’on en croit les résultats des dernières élections.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé l’interdiction d’un ouvrage sur la région, écrit par une historienne française. Moyen d’éviter la « déstabilisation » du pays ou tactique électoraliste à la veille des législatives anticipées du 17 novembre ?
La plus grande commune de la capitale sénégalaise compte près de 100 000 électeurs. Aux derniers scrutins locaux comme à la présidentielle de mars dernier, ils ont massivement voté pour les candidats du Pastef, désormais au pouvoir. Une domination que l’opposition aura bien du mal à ébranler ce dimanche.
Le nouveau directeur exécutif de l’organisme destiné à réparer les préjudices liés au changement climatique a entamé son mandat à l’occasion de la COP29 de Bakou. Avec un objectif : faire de ce nouvel outil une réalité.
En campagne dans son fief de Ziguinchor, le Premier ministre a annoncé en octobre dernier le lancement du « Plan Diomaye pour la Casamance », qui vise à faciliter le retour des déplacés de la guerre. En parallèle, les discussions se poursuivent dans le plus grand secret entre le gouvernement sénégalais et les derniers groupes rebelles.
Le Premier ministre sénégalais espère faire carton plein, le 17 novembre, dans la ville de Ziguinchor, où son binôme, Bassirou Diomaye Faye, avait été plébiscité lors de la présidentielle en mars dernier.
Les ralliements de la dernière heure, en pleine campagne pour les élections du 17 novembre, embarrassent au sein de Pastef. Le Premier ministre n’avait-il pas promis, quand il était dans l’opposition, de mettre un terme à cette pratique ?
Le Premier ministre a appelé ses partisans au calme après les avoir invités à « se venger » des violences commises sur ses militants par des partisans de Barthélémy Dias, le maire de Dakar.
Emmenée par Barthélémy Dias, le maire de Dakar, cette coalition de leaders quadra ou quinqua, en partie issus de la société civile, entame la dernière ligne droite de la campagne dans une tension extrême face au camp d’Ousmane Sonko.
Deux films documentaires de la BBC, qui se répondent en écho, illustrent la quête d’ailleurs des migrants sénégalais prêts à tout pour atteindre l’espace Schengen, et celle des Français issus de l’immigration désirant se reconnecter au pays qui a vu naître leurs parents.
Le décès de l’ancien ministre des Finances, le 4 novembre, ne serait pas « naturel », selon le parquet de Dakar, qui a renvoyé les « formalités liées à la procédure » d’enterrement « à une date ultérieure » pour permettre des investigations supplémentaires.
Après près de vingt ans d’expérience en tant que travailleur social dans les îles Canaries, le journaliste Mame Cheikh Mbaye a suivi le parcours du combattant d’un jeune homme qui a effectué la traversée depuis le Sénégal.
L’ancien Premier ministre, candidat malheureux à la dernière présidentielle, pourrait profiter des élections anticipées du 17 novembre pour sortir définitivement de l’ombre de l’ancien chef de l’État Macky Sall.
Les éditions Diane de Selliers publient en version luxueuse « Kaïdara », un conte initiatique retranscrit en vers libres dans les années 1960 par l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ. Et illustré aujourd’hui par le peintre sénégalais.
Tête de liste aux prochaines élections, l’ancien président critique vertement le duo qui lui a succédé au pouvoir. Mais la réunification des anciens « frères » et « sœurs » de l’Alliance pour la République (APR), du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de Rewmi suffira-t-elle à menacer Pastef dans les urnes ?
En amont du démarrage de la campagne de commercialisation des graines, les autorités multiplient les mesures de soutien à un secteur clé de l’agriculture du pays mais qui connaît des difficultés.
En guise de coup d’envoi de sa campagne électorale, le chef du gouvernement sénégalais a accusé de détournement un ancien responsable de l’administration Macky Sall. Mais sans jamais donner son nom et en avançant des montants si élevés que cela paraît peu vraisemblable. Explications.
Reportée à maintes reprises en raison des difficultés opérationnelles, la mise en production du projet gazier par le géant britannique est imminente, à en croire son partenaire Kosmos Energy.
Fondé il y a dix ans, le parti d’Ousmane Sonko est désormais au pouvoir. Et va tenter de remporter, seul, les législatives du 17 novembre. Reste à savoir s’il aura les moyens de se passer d’alliés.
Le Premier ministre sénégalais a annoncé lors d’un meeting de campagne pour les législatives du 17 novembre que le livre d’une historienne française sur la Casamance ne sera pas autorisé au Sénégal, dénonçant « un projet de déstabilisation ».
Loyers exorbitants, flambée des prix en périphérie des grandes villes, concurrence entre locaux et étrangers… Pour la classe moyenne, trouver un logement à un tarif convenable dans la capitale sénégalaise est devenu quasi irréalisable. Tour d’horizon des défis que rencontre le premier Conseil interministériel de l’administration Sonko sur le sujet.
Fruit du rapprochement entre la fintech Kopar Express et la Banque nationale de développement économique, la banque en ligne dédiée aux Sénégalais expatriés doit officiellement lancer ses activités en décembre prochain.
Candidat aux législatives du 17 novembre, l’opposant a été condamné, le 30 octobre, à un mois de prison avec sursis pour « refus d’obtempérer ». Il avait tenté de forcer un barrage de gendarmes pour se rendre dans l’est du pays, touché par les inondations. Il peut désormais participer à la campagne.