Le 26 juin, la manifestation organisée à Tunis pour réclamer la dépénalisation de l’homosexualité n’a rassemblé que quelques dizaines de personnes. Dans un contexte politique difficile, la question des droits des LGBT et la lutte contre les violences qui leur sont infligées peinent à mobiliser.
Quatre Tunisiennes ont mis au point un système de pilotage intelligent pour les fauteuils roulants et ont été sélectionnées en finale d’un prix européen qui récompense les jeunes inventeurs de moins de 30 ans. Les gagnants seront dévoilés à Malte le 9 juillet.
On attendait une intervention sur les droits de l’homme en Tunisie. C’est finalement la question du rapprochement en cours entre le pays du Maghreb, la Chine, l’Iran et la Russie qui a été évoquée lors du Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne organisé le 24 juin.
À mi-parcours de son projet de restructuration du pavillon tunisien, son PDG prépare le redéploiement du réseau vers l’Afrique, la Chine ou encore la Russie. Pour Jeune Afrique, il revient notamment sur le plan de restructuration qu’il espère avoir terminé d’ici à deux ou trois ans.
En froid avec les autorités tunisiennes, le consortium franco-marocain s’est fait remplacer par le français Voltalia dans la réalisation de la centrale photovoltaïque de Gafsa.
Saisi par un cabinet d’avocats parisien, Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, a inscrit à l’ordre du jour des discussions des Vingt-Sept, prévues le 24 juin à Luxembourg, le non respect, par Tunis, des droits humains.
Nouvelle étape dans ses accords avec l’UE : Tunis intègre un dispositif qui l’oblige à arraisonner les navires transportant des candidats à l’immigration, puis à les ramener sur son sol. L’Italienne Giorgia Meloni a, cette fois encore, pesé de tout son poids dans les négociations.
L’entraîneur le plus titré de Tunisie a été nommé sélectionneur des Aigles de Carthage le 14 juin. Seul hic : ce choix pourrait être remis en cause après l’élection du nouveau président de la fédération, prévue en juillet.
Alors que le pèlerinage 2024 aurait fait plus de 550 morts, principalement du fait d’une chaleur extrême, le décès de 35 pèlerins tunisiens et la disparition de dizaines d’autres provoquent la polémique. La gestion de l’événement par les autorités fait l’objet de sévères critiques.
Attendu au dernier sommet du G7 organisé par la dirigeante italienne Giorgia Meloni, avec qui ses relations sont excellentes, le président tunisien a préféré y dépêcher son chef du gouvernement. Un signe supplémentaire de la défiance de Tunis à l’égard des pays occidentaux.
Avec « La Table du Nord », un livre de recettes issues des sept gouvernorats du septentrion du pays, la cheffe dévoile quelques secrets du patrimoine culinaire tunisien.
Sans surprise après une année de sècheresse et avec un cheptel ovin qui s’est réduit, le prix du mouton de l’Aïd a augmenté pour 2024. L’État a fixé le prix du kilo pour tenter de réguler le marché mais dans les points de vente, clients et commerçants négocient sans relâche les prix, encore considérés comme trop élevés.
La Banque européenne d’investissement va prêter 450 millions d’euros au pays gouverné par Kaïs Saïed, qui est confronté à une forte inflation et à une croissance qui stagne.
Juridiquement, la campagne électorale pour la magistrature suprême devrait débuter le 23 juillet, pour un vote fin octobre au plus tard. Mais si le chef de l’État – et probable candidat – Kaïs Saïed semble avancer sur le sujet, rien n’est encore annoncé.
La Corée a annoncé vouloir faire de la Tunisie sa porte d’entrée sur le continent africain. Un objectif qui reste encore largement à concrétiser, selon le secrétaire général de la Chambre de commerce tuniso-coréenne (CCTC).
Pour les épreuves du baccalauréat qui viennent de débuter, le ministère tunisien de l’Éducation a interdit le port du foulard symbole de la Palestine. Mais dément toute forme de brimade politique et évoque une simple mesure de lutte contre la triche.
Si la Chine est depuis longtemps présente en Tunisie, beaucoup reste à faire pour transformer Pékin en partenaire majeur du pays. Présent fin mai à Pékin, le chef de l’État n’a pas ménagé ses efforts pour approfondir cette relation, quitte à fâcher ses traditionnels alliés occidentaux.
Alors qu’il devrait briguer un deuxième mandat en octobre prochain, le dirigeant tunisien a profondément fait évoluer son entourage, comme l’a illustré l’éviction, fin mai, de deux ministres considérés comme des fidèles de la première heure.
Le ministère tunisien du Commerce promet de jouer les passerelles entre les produits iraniens et le marché africain. Cette stratégie, si elle se confirme, marquerait un tournant commercial majeur pour Tunis. Pour l’heure, elle suscite surtout des craintes.
Nouvelles lois répressives, journalistes et avocats arrêtés pour de simples déclarations, société civile et opposition sous pression. À quatre mois de la présidentielle d’octobre, la tension est à son comble. Et le chef de l’État à fleur de peau.
Une soixantaine de personnes a manifesté contre la condamnation de Borhan Bssais, présentateur à la télévision et à la radio, et de Mourad Zeghidi, commentateur politique.
Exit les ministres tunisiens de l’Intérieur et des Affaires sociales, qui accompagnaient pourtant le président Saïed depuis son élection. À leur place, de nouveaux profils plus technos.
Les condamnations à un an de prison de deux journalistes, Borhen Bsaïes et Mourad Zeghidi, ont secoué la profession et la société civile tunisienne. Alors que l’élection présidentielle doit se tenir en fin d’année, la liberté d’expression semble plus fragile que jamais et une nouvelle manifestation de protestation est organisée ce 24 mai.
Arrêtés la semaine dernière, les deux célèbres journalistes et chroniqueurs sont condamnés pour leurs commentaires et leurs analyses sur la situation dans le pays. Un jugement qui intervient dans un contexte de raidissement général du pouvoir.
Un rapport publié début mai par plusieurs associations féministes fait état de 25 féminicides en Tunisie en 2023, et neuf depuis le début de 2024. Des meurtres de plus en plus médiatisés, mais qu’une partie de la société a encore trop tendance à banaliser.
C’est la presse italienne qui s’en est fait l’écho, relayant des « craintes américaines » sur des rotations régulières d’appareils russes sur l’île tunisienne. Rien ne semble pourtant, à ce stade, le confirmer.
Après les nombreuses actions de protestation qui ont marqué la semaine, ce sont les soutiens du président tunisien qui ont défilé ce 19 mai. Ils critiquent, comme Kaïs Saïed, les « ingérences » des capitales étrangères.
Vingt-trois personnes sont portées disparues après avoir voulu se rendre par la mer en Europe depuis la ville de Nabeul, en Tunisie, a déclaré samedi 18 mai la Garde nationale du pays.