Près de sept mois après l’introduction de cette nouvelle devise, l’instabilité économique du pays s’aggrave, décourageant les investissements internationaux et érodant la confiance dans le marché local.
Les économistes estiment que la forte dépendance du pays à l’égard du dollar américain et l’absence de gestion de la monnaie locale rendent impossible une dédollarisation rapide du pays.
Les dernières nominations au sein du système judiciaire ont bénéficié à des fidèles du parti au pouvoir, le ZANU-PF. Des promotions qui entachent encore davantage un système qui a la réputation, depuis des décennies, d’être partial et dévoué au régime établi.
La tension est montée d’un cran entre le Zimbabwe et la Zambie depuis qu’Emmerson Mnangagwa a brandi la carte russe contre la protection américaine dont jouit, selon lui, Lusaka.
Après un premier refus, l’entreprise d’Elon Musk a obtenu une licence pour lancer ses activités au Zimbabwe. Une annonce à contre-courant des interdictions dont Starlink fait l’objet dans plusieurs pays du continent.
À l’heure où les opérateurs expriment leur scepticisme quant à la stabilité à long terme du ZiG, le gouvernement devrait saisir l’occasion de renforcer le soutien à la monnaie en augmentant la demande et en stimulant la confiance.
Le parti du président zimbabwéen intrigue avec un parti d’opposition pour permettre au chef de l’État de rester en fonction après 2028. Et tant pis pour les ambitions du vice-président Constantino Chiwenga.
Queue devant les banques, passagers bloqués dans les transports publics… Le lancement de la monnaie officielle a connu quelques ratés à cause de la suspension des systèmes de la plupart des banques du pays.
Les États-Unis ont remplacé leur régime de sanctions en place depuis 2003 par des mesures plus ciblées contre l’élite dirigeante. Premiers concernés : le président Emmerson Mnangagwa et son bras droit, Constantino Chiwenga.
Le chef de l’État cherche à se réconcilier avec celle qui fut pourtant son ennemie jurée : la veuve de Robert Mugabe, qu’il a chassée du pouvoir – en même temps que son président d’époux – en novembre 2017.
Alors que le pays est frappé par la crise économique, le président du Zimbabwe, réélu pour un deuxième mandat, a nommé des ministres qui, selon ses détracteurs, ne serviront que ses intérêts. Voici les nouveaux piliers du gouvernement de Harare.
La presse people britannique a dressé un portrait bien particulier d’Esther, Vimbai, Moses et Sarah Masiyiwa, les quatre enfants du magnat des télécoms.
Une ancienne ministre zimbabwéenne plaide pour la reconnaissance légale des métiers du sexe, avec un nouvel argument : préserver les foyers de « l’effondrement ».
Le Congolais Félix Tshisekedi est l’un des trois seuls présidents africains qui ont assisté à la prestation de serment d’Emmerson Mnangagwa, officiellement réélu à l’issue de la présidentielle du 23 août au Zimbabwe.
Les aléas du processus électoral, qui a vu la Zanu-PF l’emporter à la présidence et à l’Assemblée, ont entraîné les vives protestations du parti de Nelson Chamisa, qui revendique la victoire.
À la suite de dysfonctionnements, les élections zimbabwéennes sont prolongées d’une journée. Signe de fraude ou de bonne volonté de la part du régime Mnangagwa ?
Les Zimbabwéens élisent leur président, leur Parlement et leurs élus locaux. La Zanu-PF, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980, compte bien y rester.
À 80 ans, le président sortant brigue un second mandat mercredi 23 août. Réputé autoritaire, plus encore que Robert Mugabe selon ses détracteurs, il apparaît déterminé à garder le pouvoir.
Au pouvoir depuis quatre décennies, le parti qui a lutté pour l’indépendance n’entend pas passer la main à l’issue de la présidentielle du 23 août, que brigue Emmerson Mnangagwa. Depuis longtemps pourtant, le libérateur est devenu oppresseur.
À la veille de la présidentielle, l’heure est au bilan pour le « crocodile ». Le tombeur de Robert Mugabe, qui avait fait naître tant d’espoirs en 2017, n’est finalement pas parvenu à tourner réellement la page de l’ancien homme fort d’Harare.
L’administration de Joe Biden n’a pas réussi à empêcher la présence du président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa lors du sommet des affaires « US-Africa Business Summit », organisé au Botswana du 11 au 14 juillet. Coulisses d’un couac diplomatique.
Le président sortant brigue un second mandat lors des élections générales du 23 août au Zimbabwe, après avoir été mis en cause pour trafic d’or. Nelson Chamisa, son adversaire, promet de s’attaquer à la corruption.
Très attendues par l’opposition, la présidentielle, les législatives et les locales, qui s’annoncent tendues, auront lieu le 23 août, a finalement décidé le chef de l’État zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa.
Pure coïncidence ? Au Zimbabwe, à quelques semaines des élections générales, le président Mnangagwa a décidé de gracier près d’un cinquième des prisonniers du pays.
Le pays souffre d’un mal pire que la dollarisation, c’est le manque de transparence, financière comme statistique. Et ce n’est pas l’introduction d’une monnaie numérique qui va tout résoudre.
Au Zimbabwe, le vice-président Constantino Chiwenga n’hésite pas à comparer le recrutement à l’étranger du personnel de santé à « un crime contre l’humanité ».
Représenté par son ministre des Affaires étrangères, le président zimbabwéen espérait défendre la levée des sanctions américaines visant son pays depuis vingt ans. Mais le 12 décembre, le Trésor a annoncé le placement sous sanctions de quatre nouvelles personnalités.