Le personnel de Dagris en appelle à Wade
« Nous faisons un rêve, Monsieur le Président : aidez-nous à préserver la vocation et l’action de l’entreprise que nous avons tous ensemble développée. [] Aidez-nous à justifier encore la confiance [] des cotonculteurs africains. » Telle est la teneur de la lettre que les salariés de la société Dagris (ex-Compagnie française pour le développement des fibres textiles) ont adressée au président Abdoulaye Wade afin que ce dernier sensibilise une nouvelle fois Nicolas Sarkozy, en visite au Sénégal le 23 juillet, aux modalités de privatisation de leur entreprise. Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté, le 21 juin dernier, un second référé introduit par ces salariés afin d’obtenir de leur direction de plus amples informations sur les conditions de cette opération. Ils appellent aujourd’hui les États africains et les sociétés cotonnières à s’inviter à un nouveau tour de table de manière à contrer l’unique offre retenue à ce jour, celle de la Société de développement africain du coton et des oléagineux (Sodaco), consortium ad hoc emmené par le fonds d’investissement IDI.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise