Dette : le Sénégal et la Côte d’Ivoire « sous surveillance », quelles conséquences ?
La dégradation de leurs notes souveraines par l’agence Moody’s n’interviendra qu’en cas de renégociation des créances privées. Cette possibilité est-elle à craindre ? Décryptage.
« La République du Sénégal réaffirme son engagement à se conformer à l’ensemble de ses obligations contractuelles vis-à-vis des créanciers du secteur privé et n’envisage pas d’étendre l’ISSD [Initiative de suspension du service de la dette, NDLR] à ces derniers. »
La phrase a beau apparaître en gras dans le communiqué publié le 10 juin par le ministère sénégalais des Finances et du Budget, elle n’a pas suffi à rassurer complètement Moody’s. Deux jours après cette annonce, l’agence de notation américaine a en effet placé la notation souveraine du pays « sous surveillance », en vue d’une éventuelle dégradation. Une décision qu’elle relie explicitement à la décision de Dakar de participer à l’Initiative lancée par le G20, mais dont elle assure qu’elle ne sera effective que dans le cas où les créanciers privés du Sénégal subiraient des pertes.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan