1 350 kilomètres de côtes
Publié le 16 juillet 2007 Lecture : 1 minute.
La Tunisie dispose actuellement de sept ports commerciaux le long de ses 1 350 kilomètres de côtes, soit un port tous les 180 km, pour un transport de marchandises de 30 millions de tonnes en moyenne par an. La Goulette et Radès desservent la capitale. Datant de la fin du XVIIIe siècle, le premier est spécialisé dans le trafic passagers et croisières, tandis que le deuxième assure le trafic conteneurs et unités roulantes (RO-RO). Bizerte-Menzel-Bourguiba est dédié principalement aux hydrocarbures, Sousse reçoit le trafic marchandises diverses tout comme Sfax (vrac et solide), La Skhira et Zarzis sont des ports pétroliers. Gabès, quant à lui, assure le trafic de marchandises et reçoit des paquebots de croisière.
Les ports de commerce sont gérés par l’Office de la marine marchande et des ports (OMMP), pour tous les secteurs du trafic maritime (industrie, commerce, passagers, plaisance). Grâce à la libéralisation du secteur portuaire, qui a permis l’établissement d’un partenariat public-privé et l’élaboration de plans de modernisation (à Bizerte, Radès, Sousse, Sfax et Gabès), ces sites sont en mesure de répondre aux impératifs du trafic portuaire à court et moyen terme. Mais ils ne sont pas accessibles aux gros-porteurs de nouvelle génération, et ne peuvent donc pas profiter d’économies d’échelle. C’est pourquoi les autorités ont décidé de miser sur Enfidha. Mais pas seulement.
Dans le cadre du XIe Plan de développement (2007-2011), le gouvernement prévoit l’investissement de 1 milliard de dinars (576 millions d’euros) dans le transport maritime. Parmi les principaux travaux prévus, outre la première phase du port en eaux profondes à Enfidha, les pouvoirs publics ont retenu la construction d’une gare pour croisiéristes dans une extension du port de La Goulette près de Tunis, ainsi que l’aménagement de deux quais et la création d’une autre gare pour croisiéristes à Bizerte.
