Helen Zille

Maire du Cap et leader de l’Alliance démocratique

Publié le 16 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

« L’Afrique du Sud a réussi son test démocratique en 2006. Le gouvernement national est intervenu au Cap pour que le Congrès national africain (ANC, au pouvoir) ne fasse pas invalider les résultats des élections municipales qui le donnaient perdant. » Ce sont les mots prononcés par Helen Zille, le 11 juillet, au moment de recevoir le prix de la personnalité la plus médiatique de l’année 2006 (« Newsmaker of the Year 2006 »), qui lui a été attribué par les Press Club de Johannesburg et de Pretoria. Elle succède à Jacob Zuma, lauréat du prix de l’homme le plus médiatisé en 2005 – peut-être malgré lui -, à l’actrice Charlize Theron, oscarisée en 2004 et à Nelson Mandela, qui l’avait évidemment emporté en 1994.

La maire du Cap, la troisième ville la plus peuplée du pays, devenue le 6 mai dernier leader du principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), avait fait trembler l’ANC lors des municipales de l’année dernière. Les résultats étant très serrés, c’est grâce à des accords avec de petits partis qu’elle a remporté la victoire, provoqué la fureur de l’ANC et passionné les journaux pendant de longs mois. Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle Zille est devenue la personnalité sud-africaine la plus médiatisée. Sa bonne gestion des préparatifs de la Coupe du monde de football de 2010 (Le Cap est l’une des villes hôtes de la compétition) et son entrée en lice, en fin d’année, pour la succession de Tony Leon, leader de la DA, l’ont également mise sur le devant de la scène.

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