Construction : quand le suisse Sika se rêve en « champion » au Maroc
Le spécialiste de la chimie de la construction a lancé dans le royaume une offensive d’envergure en rachetant Sodap Maroc. Ses positions couvrent l’ensemble du pays, portant un rude coup à la concurrence.
Au Maroc, le secteur du BTP vit une période difficile du fait de l’état d’urgence sanitaire qui aura duré presque trois mois. La difficulté d’approvisionnement et l’absence de la main d’œuvre ont ralenti l’ensemble des chantiers en cours. L’activité aurait baissé de plus de 50% en moyenne, selon les différents acteurs du marché avec lesquels Jeune Afrique s’est entretenu.
Présent au Maroc depuis 1979, le suisse compte désormais 18 filiales sur le continent
« Pour nous, l’objectif sera de tout mettre en œuvre pour compenser les pertes cumulées dans la période de mars à juin au cours des mois qui suivront. Nous attendons un niveau d’activité stable ou légèrement en baisse pour la fin de l’année, mais le plus important sera de garder tous nos employés et de maintenir notre niveau de rentabilité », explique Jean de Martres, installé à Casablanca depuis 2014, directeur général de Sika Afrique. Une entreprise peu connue du grand public, mais qui a travaillé sur plusieurs grands chantiers du royaume chérifien, comme le projet Noor Ouarzazate ou encore les ports de Nador West Med, Tanger Med II et celui de Jorf Lasfar, ainsi que le pont à haubans Mohammed VI, qui franchit l’oued Bouregreg, sur la route du contournement de Rabat.
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