Salariés, privilèges, réseau… : Royal Air Maroc se prépare au grand chambardement

La relance de la RAM dépendra de l’appui financier du gouvernement, mais ce dernier exigera des contreparties quant aux effectifs et aux charges de fonctionnement de la compagnie. En attendant, la campagne de dépistage de ses salariés vient de démarrer.

Un Boeing 787-8 Dreamliner de la flotte de la Royal Air Maroc (RAM). © Boeing

Un Boeing 787-8 Dreamliner de la flotte de la Royal Air Maroc (RAM). © Boeing

Publié le 18 juin 2020 Lecture : 3 minutes.

À Royal Air Maroc, qui a lancé le 17 juin une campagne de dépistage au Covid-19 à l’aéroport Mohammed V et au siège de Casablanca, les salariés rencontrés admettent vivre un stress persistant, qui n’a que peu à voir avec le test du coronavirus. Après trois mois de télétravail, les équipes de la RAM ont commencé à revenir sur site le 11 juin mais demeurent dans une profonde incertitude quant à leurs emplois.

Et pour cause, dans son allocution devant les parlementaires la semaine dernière, Nadia Fettah, la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Transport aérien, a laissé entendre qu’une campagne de licenciement n’était pas à écarter.

« Nous sommes dans une situation exceptionnelle et la compagnie a extrêmement besoin de l’aide de l’État », nous confie une source chez le transporteur, dont les revenus (1,5 milliard d’euros en 2018) étaient en progression régulière de 6-7 % par an ces dernières années.

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