Start-up : pourquoi le capital-risque africain reste optimiste
Convaincus d’évoluer dans un secteur résilient, les investisseurs dans les jeunes pousses africaines demeurent enthousiastes malgré la crise…
Chipper Cash fait-elle partie d’une poignée de jeunes pousses privilégiées ? La start-up créée en 2017 par l’Ougandais Ham Serunjogi et son associé ghanéen Maijid Moujaled vient de lever la coquette somme de 13,2 millions de dollars (11,7 millions d’euros) lors d’un premier tour de table mené auprès de Deciens Capital, société de capital-risque californienne, et d’un groupe d’investissement privé basé à Boston, Raptor Group.
Localisée à San Francisco, où ses cofondateurs habitent depuis qu’ils ont terminé leurs études au Grinnell College dans l’Iowa, Chipper Cash est spécialisée dans le paiement mobile P2P(pair-à-pair) pour les marchés africains (Afrique du Sud, Ghana, Ouganda, Nigeria, Tanzanie, Rwanda et Kenya). L’entreprise devrait profiter de ce coup de pouce financier pour embaucher trente personnes dans ses bureaux de San Francisco, Lagos, Londres, Nairobi et New York.
Un capital-risque confiant
Une telle levée de fonds aurait-elle pu avoir lieu en ce moment sur le continent, alors que la pandémie de Covid-19 restreint encore les échanges économiques à l’intérieur et entre les pays ? Sur place, les principaux intéressés semblent confiants.
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