Monique Gagnon-Tremblay

Ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie.

Publié le 16 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Quel était le but de votre récente tournée dans cinq pays africains (Algérie, Tunisie, Maroc,Burkina, Sénégal) ?
Monique Gagnon-Tremblay : De discuter du prochain sommet de la Francophonie, qui se tiendra du 17 au 19 octobre à Québec et coïncide avec le 400e anniversaire de la fondation de la ville.

À Alger, avez-vous évoqué l’adhésion de ce pays à la Francophonie ?
J’ai rencontré le président Abdelaziz Bouteflika, qui m’a assurée de sa présence au sommet de Québec, le Premier ministre et le chef de la diplomatie. Mais j’ignore si l’Algérie est prête à rejoindre l’Organisation internationale de la francophonie dans un avenir proche.

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Quel bilan tirez-vous de votre périple ?
L’un de mes objectifs était de discuter de la nouvelle formule que nous proposerons pendant ces assises. Nous souhaitons en effet limiter la durée des interventions, pour permettre aux chefs d’État de discuter autour d’une table des problèmes du moment : démocratie, droits des personnes, gouvernance économique, place de la langue française, environnement, etc. Il me semble que le bien-fondé de cette approche a été compris par mes interlocuteurs.

L’OIF peut-elle jouer un rôle dans la résolution des crises entre francophones ?
Il ne lui appartient pas de régler des conflits. Mais rien ne l’empêche de faire de la prévention. Ou d’accompagner un pays après la fin des hostilités.

Dans un rapport que lui a commandé Nicolas Sarkozy, Hervé Bourges décrit la Francophonie comme une institution en criseÂ
L’OIF ne va quand même pas si mal ! Un plan de réorganisation a été mis en place et je fais confiance au secrétaire général, Abdou Diouf, pour le mener à bien. Mais il est vrai qu’elle manque de visibilité. On sait mal ce qu’elle fait.

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