BAD : cinq anciens vice-présidents réclament une nouvelle enquête

Ces anciens dirigeants, dont trois candidats à l’élection de 2015, demandent un réexamen des accusations de mauvaise gouvernance contre le président de la BAD. Et appellent à un « consensus » pour sortir de la crise.

Les huit candidats à la présidence de la banque africaine de développement, en mai 2015. Au centre Akinwumi Adesina, à gauche Thomas Zondo Sakala, Bedoumra Kordjé et Birama Sidibé. © AFDB_Group/Twitter

Les huit candidats à la présidence de la banque africaine de développement, en mai 2015. Au centre Akinwumi Adesina, à gauche Thomas Zondo Sakala, Bedoumra Kordjé et Birama Sidibé. © AFDB_Group/Twitter

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 23 juin 2020 Lecture : 3 minutes.

Akinwumi Adesina, patron de la Banque africaine de développement depuis 2015, est candidat à sa réélection en 2020. © AFDB/Flickr
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Finance – Six mois qui ont ébranlé la BAD

Mis en cause par des salariés, Akinwumi Adesina, le patron de la Banque africaine de développement, traverse la plus grave crise de sa carrière.

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C’est un appel au « consensus » et à une « sortie de crise par le haut » mais, en lisant entre les lignes, il a toutes les chances de jeter de l’huile sur le feu.

Dans une lettre parvenue à Jeune Afrique lundi 22 juin, cinq anciens vice-présidents de la Banque africaine de développement (BAD) plaident pour « une investigation indépendante » examinant « les allégations et les éléments de preuve » présenté par un groupe de lanceurs d’alerte et visant la gouvernance du patron de l’institution, le Nigérian Akinwumi Adesina.

Une campagne difficile

Cette prise de parole – cosignée par le Tchadien Bedoumra Kordjé, le Mauritanien Ousmane Kane, le Malien Birama Sidibé, le sud-africain Mandla Gantsho et le Zimbabwéen Thomas Zondo Sakalaintervient alors que la BAD et son président, élu en 2015 et unique candidat à sa réélection à la fin août, traversent une tempête depuis le début de l’année en raison d’accusations internes de mauvaise gouvernance. Démenties par l’intéressé, ces accusations rendent la campagne pour sa reconduction à son poste plus incertaine que prévue.

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