Offshore : le Gabon réinvite Total à la table des négociations
Reparti bredouille de la phase technique de l’attribution par le Gabon de 13 nouveaux blocs pétroliers offshore, fin octobre 2013, le groupe pétrolier français Total a été réinvité à la table des négociations. Motif : trois des compagnies pétrolières retenues ne disposent pas des capacités d’investissements nécessaires.
Les autorités gabonaises ont retiré les licences d’exploitation des gisements offshore accordés en octobre dernier aux sociétés Noble Energy, Cobalt International Energy et Elenilto, a annoncé le 14 mai Étienne Ngoubou, le ministre gabonais du Pétrole, rapporte Reuters. Le groupe français Total, reparti bredouille du premier round d’attribution, a été réinvité à la table des négociations.
Capacités d’investissement
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Dans sa déclaration à la presse, indique l’agence de presse, Etienne Ngoubou a expliqué que les trois sociétés en question « ne disposaient pas des capacités d’investissement nécessaires pour l’exploitation des gisements en question ». Il n’a en revanche fourni aucun détail sur l’état d’avancement des discussions avec Total. Pour rappel, le Gabon avait octroyé en 2013 treize blocs de pétrole et de gaz à 11 groupes.
Elenilto avait obtenu la licence d’exploitation du site F-12 en consortium avec Petronas, Cobalt international, celle du site G-13 en partenariat avec marathon, et Noble Energy avait décroché le permis du site C-11 en partenariat avec ExxonMobil. Les deux opérateurs historiques Total et Shell étaient repartis les mains vides.
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