L’appel des Africains
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Dans son édition du 13 juin, le quotidien Financial Times publie un appel à des « élections libres et transparentes au Zimbabwe » signé par une cinquantaine de personnalités africaines, dont beaucoup d’anciens chefs d’État anglophones (Adusalami Abubakar, Jerry Rawlings, Benjamin Mkapa) et quelques francophones (Pierre Buyoya, Nicéphore Soglo). L’Afrique du Sud, dont la position sur la crise zimbabwéenne est souvent jugée frileuse, est représenté par Moeletsi Mbeki, le frère du président, et Graça Machel, l’épouse d’origine mozambicaine de Nelson Mandela.
Figurent parmi les signataires deux anciens secrétaires généraux de l’ONU, Boutros Boutros-Ghali et Kofi Annan, et les musiciens Angélique Kidjo et Youssou N’Dour. Ce dernier voisine avec deux compatriotes sénégalais : Moustapha Niasse, l’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade, et Babacar Ndiaye, l’ancien président de la Banque africaine de développement. Seuls deux Maghrébins ont apporté leurs signatures : les Algériens Lakhdar Brahimi et Mohammed Sahnoun, anciens représentants spéciaux du secrétaire général de l’ONU. L’initiative est sponsorisée par la Fondation Mo-Ibrahim, le milliardaire d’origine soudanaise fondateur de l’opérateur mobile Celtel.
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