À l’affiche
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Haïti chérie
de Claudio Del Punta
(Sorti à Paris le 28 mai)
Jean-Baptiste et Magdaleine, un couple de très jeunes Haïtiens, ont émigré comme tant d’autres de leurs compatriotes en République dominicaine voisine pour trouver un travail dans une plantation de canne à sucre. Exploités au point de vivre comme des quasi-esclaves, ils décident, après leurs dernières mésaventures (on leur a interdit d’enterrer dignement leur enfant mort de malnutrition et Magdaleine a échappé de justesse à un viol), de retourner vers leur terre natale. Où ce qui les attend n’est guère plus enviable. Avec un tel scénario, on pourrait craindre un film pesant, plein de pathos. Le réalisateur, tout en dénonçant avec force la condition des travailleurs émigrés haïtiens, a pourtant réussi à nous proposer une Âuvre très attachante et de surcroît formellement belle. L’interprétation tout en retenue et de dignité des deux acteurs, Valentin Valdez et Yeraini Cuevas, des amateurs, est pour beaucoup dans cette réussite.
L’Appel des arènes
de Cheikh A. Ndiaye
(Sorti à Paris le 4 juin)
Ce premier film, inspiré du roman de la Sénégalaise Aminata Sow Fall, a le mérite d’aborder de façon assez originale son sujet. Le cinéaste suit de façon presque charnelle le parcours de quelques jeunes Dakarois qui se passionnent pour la lutte traditionnelle. Un long-métrage qui mêle tous les genres et qui est un régal pour les yeux. Hélas, on a du mal à s’intéresser au déroulement de cette histoire peu consistante et sans véritable enjeu.
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