Maroc : pourquoi Moncef Belkhayat fait le choix du capital-investissement

Pour financer le développement de son holding familial et de son navire amiral Dislog, l’ancien ministre marocain fait depuis quinze ans le choix d’ouvrir son tour de table à des fonds d’investissements. Un choix qui se révèle payant.

Siège de Dsilog, à Casablanca (Maroc). © Dislog

Siège de Dsilog, à Casablanca (Maroc). © Dislog

Publié le 24 juin 2020 Lecture : 4 minutes.

Moncef Belkhayat a bouclé le 22 juin le rachat de Fater Maroc, leader national de la production de l’eau de javel avec les marques « Ace » et « Javel Lacroix ». Pour 232 millions de dirhams, le groupe devient l’un des producteurs les plus importants sur le Maghreb et l’Asie du Sud.

« Avant de racheter Fater, nous avons voulu préparer un écosystème pour constituer un pôle industriel complet à Mohammedia autour de cette nouvelle usine. Nous avons ainsi acheté l’entreprise Soft Wave, un spécialiste des produits cosmétiques et produits de nettoyage », nous explique Moncef Belkhayat. Avec l’acquisition de la filiale marocaine du géant italien Fater, Dislog Group aura finalisé son plan de réorganisation entamé il y a un an.

>>> À lire sur Jeune Afrique Business + : Belkhayat boucle le rachat de Fater Maroc et renforce la direction de Dislog

« Nous avons été l’un des groupes les plus dynamiques du Maroc en 2019, un exercice charnière de notre histoire, qui nous a fait passer d’une division locale à la champion’s League  », s’amuse à dire Moncef Belkhayat. Avec le holding familial H&S Invest qu’il dirige, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, aujourd’hui âgé de 50 ans, est même parti à l’assaut du marché singapourien en prenant une participation dans Link Edge, distributeur de Procter & Gamble (P&G) sur place.

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