Une arnaque aux œuvres d’art africaines usurpe le nom de l’Unesco

Une vingtaine de victimes ont perdu entre quelques milliers et 800 000 euros en pensant acheter des œuvres africaines dont l’authenticité ou l’exportation étaient frauduleusement « validées » par l’Unesco.

Le logo de l’Unesco à l’entrée de son siège parisien, le 17 octobre 2016. © Francois Mori/AP/Sipa

Le logo de l’Unesco à l’entrée de son siège parisien, le 17 octobre 2016. © Francois Mori/AP/Sipa

leo_pajon

Publié le 28 juin 2020 Lecture : 3 minutes.

Face à l’augmentation des escroqueries et des trafics illicites de biens culturels en provenance de l’Afrique, l’Unesco appelle à la « plus haute vigilance ». Dans un long communiqué à paraître cette semaine et auquel Jeune Afrique à eu accès, l’organisation des Nations unies met en garde contre un nouveau système d’escroquerie apparu l’année dernière. 

À chaque fois, le scénario et le profil des victimes se ressemblent. « L’escroc s’adresse à une personne qui a des liens familiaux ou professionnels avec l’Afrique de l’Ouest ou l’Afrique Centrale, précise Cédric Bourgeois qui dirige le bureau des enquêtes de l’Unesco en charge des affaires de fraude et de corruption. La victime n’a pas nécessairement des origines africaines, elle peut être européenne sans lien familial avec le continent. L’escroc lui propose des objets d’art, souvent des statuettes, en précisant leur provenance, et parfois même le nom du chef du village d’où ils seraient issus. Puis, le nom de l’Unesco est avancé, frauduleusement, pour certifier la vente et attester que les biens culturels sont authentiques ou peuvent être exportées. La victime envoie l’argent… et ne reçoit jamais les œuvres. »

Bien s’informer, mieux décider

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