G5 Sahel : le sommet de Nouakchott, entre succès et déceptions
Les chefs d’État du G5 Sahel se retrouvent ce mardi 30 juin à Nouakchott avec le président français. Ils feront le point sur l’application des conclusions du sommet de Pau qui, le 13 janvier, avait décidé d’intensifier la lutte antijihadiste. Un bilan mitigé.
![Lors d’un sommet du G5 Sahel, le 13 septembre 2019, à Ouagadougou. © ISSOUF SANOGO/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/06/24/jad20200624-mmo-g5-sahel-mauritanie.jpg)
Lors d’un sommet du G5 Sahel, le 13 septembre 2019, à Ouagadougou. © ISSOUF SANOGO/AFP
C’est un communiqué plutôt en rose qui devrait être publié à l’issue du sommet de Nouakchott. Passant en revue les quatre « piliers » du renforcement de la lutte anti-terroriste fixés à Pau, il en retiendra les effets positifs sur le plan militaire.
Le premier pilier concernait les opérations militaires et la priorité donnée à la zone « des trois frontières » (Burkina Faso, Mali, Niger). Une meilleure coordination de l’opération française Barkhane, portée à 5 500 hommes, et de la Force conjointe du G5 Sahel a permis de multiplier les offensives et de mettre hors d’état de nuire des centaines de combattants de l’État islamique au grand Sahara (EIGS) qui, de l’avis des responsables français, « a subi des défaites irréversibles ». Le leader algérien d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a été abattu dans le nord du Mali avec le concours des Américains, voire des services algériens.
À partir des mois de juillet et d’août, des forces spéciales de plusieurs pays européens viendront encadrer les militaires sahéliens au sein de la force Takouba. L’Union africaine projette d’envoyer 3 000 hommes en renfort. Le Mali et le Burkina Faso recrutent chacun plusieurs milliers de soldats.
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