Algérie : l’incroyable saga de Hamoud Boualem, fabricant du Selecto

Créée en 1907, l’emblématique boisson algérienne a survécu à tous les conflits, de la lutte pour l’indépendance à la décennie noire de la guerre civile. Retour sur le fabuleux destin de Hamoud Boualem, inventeur du Selecto et symbole d’une résilience bien algérienne.

Le siège de la société Hamoud Boualem, à Alger. © Omar Sefouane

Le siège de la société Hamoud Boualem, à Alger. © Omar Sefouane

Publié le 30 juin 2020 Lecture : 5 minutes.

On l’appelle le Coca-Cola algérien, mais ce n’est pas exactement ça. D’abord, le Selecto a un goût de cidre et il est moins sucré que son concurrent américain. Et la boisson, tout comme Hamoud Boualem, la marque qui la fabrique depuis plus d’un siècle, est devenue un symbole de contre-culture, présent dans des clips de rappeurs comme Booba jusqu’aux œuvres d’illustrateurs en Algérie, tel El Moustach. Contrairement à la marque rouge et blanc, devenue un symbole presque négatif du « capitalisme sauvage », Hamoud est l’identifiant d’une résilience bien algérienne. Et l’histoire du groupe l’illustre parfaitement.

Success-story

À l’origine de la success-story, un simple ouvrier algérois, au milieu du XIXe siècle. En 1848, trente ans avant la création de la première usine Hamoud, Youcef Hamoud travaillait dans une fabrique d’eau gazeuse. Trois ans plus tard et après avoir acquis une certaine connaissance du métier, il décide de lancer sa propre entreprise de limonade dans le quartier populaire de Belcourt (devenu Belouizdad à l’indépendance).

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