Pourquoi le choix des pays africains autorisés dans l’espace Schengen pose question
La polémique enfle sur les critères retenus par l’Union européenne pour élaborer sa liste de pays autorisés à entrer dans l’espace Schengen à compter du 1er juillet. En Afrique, seuls l’Algérie, le Maroc, le Rwanda et la Tunisie sont concernés.
Moins de 24 heures après sa publication par l’Union européenne (UE), la liste des pays (*voir en fin d’article) dont les ressortissants sont autorisés à entrer dans l’espace Schengen à compter du 1er juillet n’en finit pas de créer la polémique.
Sa définition elle-même semble avoir été un véritable casse-tête pour Bruxelles. Le 19 juin, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État français aux Affaires étrangères, déclarait confiant aux médias français « qu’une première liste d’une cinquantaine de pays serait rapidement finalisée ». Huit jours plus tard, le Comité des représentants permanents (Coreper), qui réunit les ambassadeurs des pays membres de l’Union, tombait d’accord sur quatorze pays, dont quatre africains : le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et le Rwanda.
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