Un triple A bien mérité

Comment l’institution panafricaine est devenue championne toutes catégories des banques de développement.

Publié le 16 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Les trois plus importantes agences internationales de notation, Standard & Poor’s (S&P), Moody’s et FitchRatings, donnent à la BAD la meilleure note à long terme : AAA. Ce triple A reflète la performance du portefeuille (crédits et projets), la solidité de l’assise financière (capital, réserves, provisions) et la qualité du management (bonne gouvernance, intégrité et compétence). Il permet à la banque de réduire au maximum le coût de ses emprunts sur les marchés des capitaux de Londres, Paris, Francfort, New York ou Tokyo. Quand les banquiers ont confiance, ils réduisent leur marge. Et ce sont les pays africains – les bénéficiaires in fine – qui en profitent.
Comparée aux autres banques multilatérales de développement – Banque mondiale, Banque interaméricaine et Banque asiatique -, la BAD est devenue « championne toutes catégories », selon un analyste financier. Deux indicateurs attestent clairement la nette amélioration de la solidité financière de la Banque depuis dix ans : le ratio d’engagement (taux de couverture des prêts et autres engagements par les fonds propres et les provisions) et le ratio d’endettement (dettes sur fonds propres). Le premier est passé de 128 % en 1995 à 153 % en 2003, et le second a baissé de 120 % à 69 % sur la même période.
Résultat : la BAD jouit plus que jamais de la confiance de ses actionnaires africains et non africains. Comme en témoignent la cinquième augmentation de capital (ratifiée en 1999) et la hausse constante des contributions volontaires des pays donateurs au Fonds africain de développement (FAD) : 5,4 milliards de dollars accordés en 2004 pour une période de trois ans, 2005-2007 (FAD X), contre 3,2 milliards en 2002 (FAD IX).

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