Élection, mode d’emploi
Comme à la Banque mondiale, les droits de vote des soixante-dix-sept États actionnaires sont calculés en fonction de la souscription payée au capital.
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Chacun des 77 États actionnaires est représenté par un gouverneur (ministre des Finances, ou son équivalent) et un suppléant. Contrairement à l’Union africaine ou à l’ONU (1 pays = 1 voix), et à l’instar de la Banque mondiale, les droits de vote sont calculés en fonction de la souscription payée au capital. Le scrutin se déroule à huis clos et à bulletin secret. Sont admis dans la salle de vote : les gouverneurs et leurs suppléants ; les administrateurs de la Banque et leurs suppléants ; et les assistants chargés du scrutin (secrétaire général, conseiller juridique et fonctionnaires chargés de faire le décompte). Les opérations sont supervisées par trois gouverneurs scrutateurs : deux Africains, dont le pays n’a ni ne parraine de candidat, et un non-régional. La proclamation des résultats revient au président du conseil des gouverneurs.
Le vote commencera le 18 mai à 17 heures (18 heures GMT). Cinq tours sont prévus. Le candidat qui recueillera le moins de voix est éliminé d’office du tour suivant. Pour être élu, un candidat doit obtenir à la fois la majorité simple des voix attribuées aux pays africains (au moins 50,01 % de 60,071 % des voix) et la majorité simple de l’ensemble des actionnaires (au moins 50,01 % de 100 %). Un candidat peut donc être élu contre l’avis des pays non régionaux. Mais il sera ensuite dans l’incapacité de gérer la Banque, les pays non régionaux apportant plus de 90 % des ressources et possédant une minorité de blocage dans toutes les décisions.
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