Barrage de la Renaissance : l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan prêts à trouver un accord

L’entrée en jeu de l’Union africaine pourrait relancer les négociations autour de l’épineux dossier du grand barrage de la Renaissance. Mais ce sera un vrai test pour l’organisation panafricaine

Vidéoconférence sur le barrage de la Renaissance entre les ministres de l’Eau et de l’Irrigation éthiopiens, égyptiens et soudanais, le 9 juin 2020, vue de Khartoum. © ASHRAF SHAZLY / AFP

Vidéoconférence sur le barrage de la Renaissance entre les ministres de l’Eau et de l’Irrigation éthiopiens, égyptiens et soudanais, le 9 juin 2020, vue de Khartoum. © ASHRAF SHAZLY / AFP

OLIVIER-CASLIN_2024

Publié le 7 juillet 2020 Lecture : 4 minutes.

À l’arrêt depuis plusieurs mois, les négociations entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan, concernant la réalisation du grand barrage éthiopien de la Renaissance, ont connu une avancée significative ces deux dernières semaines, avec l’implication directe de l’Union africaine (UA) pour mener les discussions sur ce dossier qui, depuis bientôt dix ans, empoisonne les relations entre les trois pays.

Le fait que, début juin, l’Éthiopie ait menacé de commencer à remplir le réservoir dans les deux semaines a sérieusement inquiété les Égyptiens, qui ont immédiatement demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de se saisir de la question. Le sujet a donc été inscrit à l’ordre du jour des 29 et 30 juin, le temps que Le Caire démontre le lien existant entre gestion de l’eau et sécurité internationale.

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