Grand oral

Publié le 17 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Contrairement aux anciennes règles (valables jusqu’en 1995), l’élection du président de la BAD n’est plus aléatoire. Les candidats doivent se faire connaître longtemps à
l’avance (et non plus in extremis). Ils ont trois mois pour mener leur campagne et faire la démonstration de leurs compétences. Autre innovation, introduite cette année : l’audition des candidats. Ces derniers ont ainsi été conviés par les gouverneurs à une « réunion informelle », le 16 mai, à 17 heures, à Abuja. Le nombre de mandats du président,
autrefois indéterminé, a été ramené à deux. Le nombre de tours de scrutin, qui était illimité, est fixé à cinq. Le candidat qui recueille le moins de voix est éliminé (auparavant, le désistement était volontaire). Faute d’élu après les cinq tours, les gouverneurs suspendent le vote pour des consultations. Ils peuvent le reprendre aussitôt
après ou le lendemain, ou encore le reporter de trois à douze mois au maximum et nommer un président par intérim (voir p. 108).

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