En Algérie et au Liban, les deux affaires de corruption qui secouent Sonatrach

L’Algérie a ouvert une enquête sur l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie Augusta, en Italie. Et l’une des filiales du groupe pétrolier national est dans le collimateur de la justice libanaise.

Le siège social de Sonatrach, à Alger. © Lindsay Mackenzie/Redux-REA

Le siège social de Sonatrach, à Alger. © Lindsay Mackenzie/Redux-REA

FARID-ALILAT_2024

Publié le 8 juillet 2020 Lecture : 6 minutes.

Sonatrach est dans la tourmente : deux affaires de corruption présumée secouent la compagnie pétrolière nationale. La première concerne l’acquisition de la raffinerie d’Augusta, située sur la côte est de la Sicile, en 2018.

Jeudi 2 juillet, Ahmed El-Hachemi Mazighi, ancien vice-président chargé de la commercialisation au sein de la compagnie, a été placé sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach. Il est poursuivi pour les chefs d’inculpation de « dilapidation d’argent public et usurpation de fonctions ».

D’autres personnes liées à ce dossier devront être auditionnées par le magistrat instructeur dans les jours à venir. Contrairement à ce qui a été rapporté dans la presse, Abdelmoumen Ould Kaddour, ancien PDG de Sonatrach (entre mars 2017 et avril 2019), n’a pas reçu de convocation des juges.

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