Freins à l’investissement
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Lenteur administrative
Avant de créer une entreprise, les investisseurs doivent obtenir le titre de propriété du terrain ou des locaux où ils exerceront leur activité. Alors que les démarches prennent 1 à 2 jours en Norvège, en Suède ou en Thaïlande, elles prendront 956 jours en Croatie, soit près de trois ans. Le délai est d’une cinquantaine de jours dans des pays comme l’Algérie, le Bénin ou le Burkina, mais il dépasse 100 jours dans la plupart des pays d’Afrique francophone.
Formalités douanières
Autre entrave à la marche des affaires, le temps de dédouanement des importations. En Algérie, il peut s’écouler jusqu’à 23 jours entre le moment où les marchandises arrivent au port et celui où elles parviennent à la société qui les a commandées. Dans cette étude portant sur 49 pays, dont 8 en Afrique, la Tanzanie et le Nigeria ne font guère mieux (plus de deux semaines), tandis que le Maroc libère les produits au bout de 2,7 jours en moyenne.
Finances et infrastructures
Près de 50 % des entreprises internationales implantées en Afrique subsaharienne se plaignent de difficultés d’accès aux infrastructures de base, comme les transports, l’électricité ou les télécommunications. L’Afrique du Nord et l’Amérique latine ne font guère mieux sur ce plan, mais les pays subsahariens présentent un handicap supplémentaire : la quasi-absence de circuits de financement locaux, ou leur inefficacité. Elle est relevée par 70 % des entreprises interrogées.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise