Atouts, faiblesses et tendances

Publié le 16 mai 2005 Lecture : 1 minute.

En 2004, l’économie tunisienne, qui a crû de 5,8 %, a prouvé encore une fois et pour la cinquième année consécutive sa capacité à résister à des chocs exogènes chaque fois de nature différente. Malgré ses performances, le modèle économique tunisien pâtit encore de faiblesses structurelles, que reflète un taux d’investissement insuffisant. Ce taux ne représenterait en 2004 que 13 % du PIB contre 25 % en moyenne dans les pays émergents à forte croissance.

Parmi les handicaps figurent le poids des salaires des agents de la fonction publique (12,3 % du PIB, contre 6,5 % en Égypte et 7,3 % en Turquie), la situation du secteur financier plombé par une Bourse atone et par des créances douteuses dépassant le seuil reconnu internationalement, la dette (12,4 % du PIB) et la persistance d’un modèle de production où coexistent un secteur offshore totalement exportateur et un marché domestique dominé par l’agriculture, l’informel et les rentes. Les pouvoirs publics sont conscients de ces lacunes et s’emploient à les résorber. La lenteur et le retard qu’ont accusés certaines réformes, notamment les privatisations tardives (télécoms), ne sont pas du genre à pousser vers des pics de croissance.

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La Banque mondiale, dans son dernier rapport annuel, balise trois pistes pour résoudre les principaux problèmes qui entravent l’accélération du rythme de développement de l’économie tunisienne : la levée des incertitudes réglementaires ; l’amélioration du cadre technique de la concurrence et la poursuite de la réforme du secteur bancaire.

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