Alassane, Abdoulaye, Tony et les autres

Publié le 16 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Du 12 au 14 mai, l’Internationale libérale (IL) a tenu son 53e congrès, à Sofia, en Bulgarie. Au menu de la réunion, qui rassemble tous les dix-huit mois les partis libéraux de la planète : liberté et sécurité. Des questions chères à l’un des vice- présidents de l’IL présents dans la capitale bulgare : Alassane Dramane Ouattara, leader du Rassemblement des républicains (RDR) ivoirien, alors que son pays tente difficilement de sortir de la crise dans laquelle il est plongé depuis trois ans.
Sur les 90 membres permanents, on ne compte que 8 partis libéraux africains (dans l’Internationale socialiste, ils sont 19). Outre le RDR, il y a le Parti démocratique sénégalais (PDS), l’Alliance démocratique (DA) sud-africaine, l’Union démocratique nationale (Udena) de Guinée équatoriale, le Front démocratique uni (UDF) du Malawi, le Front civique uni (CUF) tanzanien, l’Union constitutionnelle (UC) et le Mouvement populaire (MP) marocains. Tous ces partis ont en commun la volonté de garantir à leurs pays les libertés fondamentales et d’appliquer les principes du libéralisme économique. Mais, à l’exception notable du PDS d’Abdoulaye Wade – arrivé au pouvoir par les urnes en 2000 -, ils sont tous dans l’opposition. La DA de Tony Leon, qui s’est imposé comme le premier parti d’opposition face au Congrès national africain (ANC) lors de l’élection présidentielle de 2004 en Afrique du Sud, et le RDR d’Alassane Ouattara représentent tout de même une frange non négligeable de l’électorat de leurs pays.
À la faveur de sa rencontre avec les autorités de Sofia, Abdoulaye Wade s’est envolé à l’issue du congrès pour Tripoli afin de tenter d’intercéder auprès du « Guide » libyen Mouammar Kadhafi en faveur des infirmières bulgares accusées par Tripoli d’avoir transmis le sida à des patients, et condamnées à mort.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires