Nigeria : la start-up OPay, arrivée en fanfare, déchante face à la crise
Financée sur capitaux chinois, la jeune pousse norvégienne réduit drastiquement son offre de services au Nigeria.
Moto-taxi, transport par bus, société de livraison de repas, branche d’investissement, du micro-crédit… Le tout rassemblé dans une seule et même application, lancée en juin 2019. L’année dernière a été dense pour la fintech norvégienne OPay, qui avait reçu 180 millions de dollars d’investissements chinois en 2018 pour pénétrer le marché nigérian du mobile-money.
Mais la chute est rude pour la société qui revendiquait en juillet 2019 plus de 40 000 agents actifs au Nigeria et des transactions quotidiennes d’une valeur de 5 millions de dollars : elle a annoncé début juillet que plusieurs de ses filiales – OCar, ORide et OExpress – s’apprêtent à quitter le Nigeria ou à cesser temporairement leurs activités.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan