Trois idées pratiques pour capter (enfin) le capital africain

Tidjane Deme et Iyinoluwa Aboyeji, spécialistes du financement des start-up, décryptent les moyens de mieux capter l’épargne locale en Afrique.

L’innovation africaine a besoin de financement venus du continent. © EU/ECHO/Anouk Delafortrie/FLickr

L’innovation africaine a besoin de financement venus du continent. © EU/ECHO/Anouk Delafortrie/FLickr

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Publié le 13 juillet 2020 Lecture : 5 minutes.

« J’avais fait le pari, pour notre levée de fonds, d’atteindre 50 % de capitaux en provenance d’Afrique, contre un maximum de 20 % prédit par d’autres. Au final, nous avions très peu de fonds venus du continent », a regretté Tidjane Deme, associé gérant de Partech Africa, lors d’un webinar organisé début juillet par le Cercle Afrique de SciencesPo*.

Pour l’investisseur sénégalais, qui a mobilisé 125 millions d’euros en janvier 2019 pour son véhicule consacré aux start-up technologiques en Afrique, cet « échec amer » n’est nullement dû à une indisponibilité de ressources parmi les investisseurs institutionnels africains, ni à un manque de pédagogie, ces détenteurs de capitaux ayant été fortement représentés parmi les 380 investisseurs rencontrés (« pitchés ») par Partech Africa durant les deux années de la levée de fonds.

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