Tunisie : pourquoi Elyes Fakhfakh a été contraint de démissionner
Engagé dans un bras de fer avec Ennahdha, éclaboussé par une affaire de conflit d’intérêts, le Premier ministre tunisien n’avait d’autre choix que de quitter la tête du gouvernement.
![Conférence de presse d’Elyes Fakhfakh, le 24 janvier 2020. 24 janvier 2020 : première conférence de presse de Elyes Fakhfakh franchement nommé par la Président de la République Kais Saied comme Chef de Gouvernement pour former le nouveau gouvernement et se soumettre au vote de confiance de l’Assemblée. Il a présenté les grandes lignes présidant à la formation de son gouvernement qu’il veut politque, réduit et homogène. « Ce sera un gouvernement harmonieux et restreint, qui ne comportera pas plus de 25 ministres, afin de garantir la plus grande efficacité. Il sera représentatif des compétences jeunes et féminines et sera annoncé dans les plus brefs délais
© Nicolas Fauque](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/07/16/jad20200716-mmo-tunisie-fakhfakh.jpg)
Conférence de presse d’Elyes Fakhfakh, le 24 janvier 2020. 24 janvier 2020 : première conférence de presse de Elyes Fakhfakh franchement nommé par la Président de la République Kais Saied comme Chef de Gouvernement pour former le nouveau gouvernement et se soumettre au vote de confiance de l’Assemblée. Il a présenté les grandes lignes présidant à la formation de son gouvernement qu’il veut politque, réduit et homogène. « Ce sera un gouvernement harmonieux et restreint, qui ne comportera pas plus de 25 ministres, afin de garantir la plus grande efficacité. Il sera représentatif des compétences jeunes et féminines et sera annoncé dans les plus brefs délais © Nicolas Fauque
Même s’il elle était régulièrement évoquée depuis plusieurs semaines, la démission du chef du gouvernement tunisien, Elyes Fakhfakh, présentée au président de la République, fait l’effet d’un coup de théâtre.
Et cet énième rebondissement dans l’histoire tumultueuse entre l’exécutif et le législatif sera certainement suivi de nouvelles péripéties lors du quinquennat en cours. En jeu : le pouvoir que Le Bardo et Carthage ont du mal à se partager, un problème qu’un changement de personne ne suffira pas à résoudre.
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