Algérie : Zhor Bouteflika, un cordon-bleu au service exclusif de son frère (2/4)

« Ces cuisiniers qui régalent les puissants » (2/4) – L’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika ne mange que ce que lui prépare sa sœur Zhor. Simple précaution ou vraie superstition ?

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika lors d’un dîner avec le footballeur Zinedine Zidane à Alger, en 2006. © FAYEZ NURELDINE/AFP

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika lors d’un dîner avec le footballeur Zinedine Zidane à Alger, en 2006. © FAYEZ NURELDINE/AFP

FARID-ALILAT_2024

Publié le 29 juillet 2020 Lecture : 3 minutes.

 © JA
Issu du dossier

Ces cuisiniers qui régalent les puissants

De Marrakech à Tunis en passant par Paris, ces chefs préparent les repas des politiques et des têtes couronnées. Des liens privilégiés entre le pouvoir et la gastronomie que JA a voulu explorer. Portraits.

Sommaire

Dans la famille Bouteflika, on demande la sœur, Zhor. Au sein de cette grande fratrie de cinq garçons (Abdelaziz, Nacer, Mustapha, Abdelghani et Saïd) et deux filles (Latifa et Zhor), cette dernière est la seule à cultiver un mystère absolu. Au point qu’il n’existe aucune photo d’elle. Jamais d’apparition publique, pas le début d’un commencement de déclaration.

Sage-femme

Zhor Bouteflika a vécu dans l’ombre de son frère aîné sans jamais le quitter d’une semelle au cours des vingt années qu’il a passées à la présidence. Depuis sa démission forcée le 2 avril 2019, elle l’accompagne jour et nuit dans cette nouvelle vie qui ressemble à une réclusion à perpétuité derrière les murs d’une résidence ultra-protégée. Inconnue du grand public, Zhor aura servi Bouteflika avec le dévouement d’une religieuse de couvent.

L’ancien président cultivait un attrait certain pour la sorcellerie, la superstition et les sortilèges

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

[Série] Ces cuisiniers qui régalent les puissants

Maroc : Rahal, un maître-traiteur au service du royaume (1/4)