Menace sur le Hezbollah libanais
Le récent échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah libanais ne doit pas être interprété comme un signe de faiblesse. C’est le sens du message discrètement adressé par l’État hébreu à cheikh Hassan Nasrallah, le chef de l’organisation islamiste : « N’oubliez pas le sort de votre prédécesseur. » L’allusion vise évidemment cheikh Abbas Moussavi, assassiné avec femme et enfants par un missile tiré contre sa voiture à partir d’un hélicoptère, au Sud-Liban, en 1992.
Il y a quelques jours, Nasrallah n’avait pas exclu que les enlèvements de soldats israéliens puissent continuer. Réponse d’une source militaire israélienne bien placée : « Nous pouvons aller à Beyrouth et frapper qui nous voulons. Nous savons où vivent ces types, et nous avons les moyens de leur faire regretter un éventuel enlèvement.
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