En Algérie, ces détenus VIP victimes du coronavirus

Alors que l’ex-ministre des Télécommunications, Moussa Benhamadi, est décédé en détention préventive vendredi 17 juillet après avoir contracté le coronavirus, l’état de santé de nombreux anciens hauts responsables incarcérés provoque l’inquiétude.

Une fourgonnette transportant l’ancien Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal arrive à la prison El Harrach d’Alger, en Algérie, le 13 juin 2019. © ANIS/AFP

Une fourgonnette transportant l’ancien Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal arrive à la prison El Harrach d’Alger, en Algérie, le 13 juin 2019. © ANIS/AFP

Publié le 20 juillet 2020 Lecture : 4 minutes.

Les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont quitté, dimanche 19 juillet dans la matinée, le pavillon carcéral du CHU Mustapha-Pacha à Alger, après douze jours d’hospitalisation pour cause de contamination au Covid-19.

Les deux hommes occupaient des chambres mitoyennes à celle de l’ancien ministre des Télécommunications, Moussa Benhamadi, avant que celui-ci ne soit transféré, dans la nuit de jeudi à vendredi, au service des urgences médicales et mis sous respiration artificielle. Moussa Benhamadi y est mort le 17 juillet.

Placé en détention préventive le 19 septembre 2019, il était poursuivi dans une affaire supposée de corruption liée au groupe familial Condor, dirigé par son frère Abderahmane. Selon sa famille, il avait contracté le virus le 4 juillet. Mais ce n’est que neuf jours plus tard qu’il a été évacué en urgence vers une structure hospitalière.

L'ancien ministre algérien, Moussa Benhamadi, en 2012. © FAROUK BATICHE/AFP

L'ancien ministre algérien, Moussa Benhamadi, en 2012. © FAROUK BATICHE/AFP

D’autres VIP atteints

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires