Peut-on encore sauver Air Algérie ?
Plombé par une situation financière désastreuse, creusée depuis la crise sanitaire, le pavillon national espère un soutien de l’État pour se redresser.
35 milliards de dinars, soit 272 millions de dollars. C’est le montant des pertes que devrait afficher fin 2020 Air Algérie, si l’on en croit les propos samedi 18 juillet à Alger du nouveau ministre des Finances Aymane Benabderrahmane devant des hommes d’affaires et des représentants syndicaux, faisant le compte des pertes pour toutes les compagnies publiques.
Ceci constitue plus du double des pertes déclarées par le pavillon algérien en avril, s’élevant déjà à 16,31 milliards de dinars. « Des chiffres qui devraient être plus élevés que ça », craint un bon connaisseur de la compagnie, alors que 18 000 vols ont été annulés entre mars et début juin et alors que les frontières sont actuellement fermées jusqu’à nouvel ordre.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Doublé par la junte au Mali, Maroc Telecom restera-t-il dans le pays ?
- Chez Itoc au Sénégal, les enfants de Baba Diao revisitent la gouvernance du groupe
- Carburant en Afrique : pourquoi les exportateurs mondiaux jouent des coudes pour a...
- « Neuf des vingt pays qui présentent les taux de croissance les plus forts au mond...
- Sénégal : à quoi doit servir la nouvelle banque de la diaspora ?