Hospitalisation du roi saoudien et de l’émir du Koweït : quelles conséquences pour la région ?
Les hospitalisations récentes du roi Salman, 84 ans, et de l’émir du Koweït, 91 ans, rappellent l’imminence de changements à la tête de plusieurs États du Golfe. L’axe Riyad-Abou Dhabi devrait en sortir renforcé.
Les États de la péninsule arabique ont beau compter une population plutôt jeune – l’âge médian des Saoudiens est ainsi de 30 ans –, ils sont pour la plupart dirigés par des chefs vieillissants, à la santé parfois chancelante, comme l’ont rappelé les hospitalisations consécutives du Roi Salmane d’Arabie et de l’émir du Koweït Sabah al-Ahmad al-Sabah.
La Saudi Press Agency (SPA) indique que le souverain saoudien, âgé de 84 ans, a été admis lundi dans un hôpital de la capitale Riyad, pour des tests médicaux liés à une inflammation de la vésicule biliaire. Au pouvoir depuis 2015, le roi Salman est le dernier monarque saoudien fils du fondateur du royaume, Abdelaziz Ibn Saoud.
Le 10 janvier dernier, c’est le sultan Qabous d’Oman qui disparaissait après un demi-siècle de règne, laissant la place à son cousin Haïtham ben Tariq, 65 ans. « Les Saoudiens se montraient lassés de la position de neutralité d’Oman, mais la stature du sultan Qabous et son image positive en Occident freinaient leurs attaques », analyse Quentin de Pimodan, analyste au Research Institute for European and American Studies (RIEAS) et spécialiste du Golfe.
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