Présidentielle au Burkina : Roch Marc Christian Kaboré, un président en campagne
Candidat à sa propre succession, le président burkinabè affiche sa sérénité à quatre mois de l’échéance électorale, malgré un contexte marqué par l’insécurité et la pandémie de Covid-19. Roch Marc Christian Kaboré compte pour l’emporter sur un programme plein de promesses en forme de « new deal » et sur les divisions de l’opposition.
![Roch Marc Christian Kaboré, ici en décembre 2019 à Abuja, est candidat à sa propre succession à la présidence du Burkina Faso. © Kola SULAIMON / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/07/23/jad20200723-ass-burkina-kabore.jpg)
Roch Marc Christian Kaboré, ici en décembre 2019 à Abuja, est candidat à sa propre succession à la présidence du Burkina Faso. © Kola SULAIMON / AFP
![Dans un bureau de vote de Ouagadougou, lors de la présidentielle et des législatives de 2015. © Theo Renaut/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/11/20/sipa_ap21828362_000010-1.jpg)
Présidentielle et législatives au Burkina Faso : les enjeux du double scrutin
L’élection présidentielle burkinabè, couplée aux législatives, se tient dans un contexte sécuritair plus que tendu dans une large partie du pays. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat lors du scrutin du 22 novembre, n’en défends pas moins son bilan, face à une opposition bien décidée à en découdre. Parmi ceux qui veulent lui ravir son siège au palais de Kozyam, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Kadré Desiré Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, qui se présente sous les couleurs du parti de Blaise Compaoré, l’ancien président déchu, qui vit en exil en Côte d’Ivoire.
Il n’est pas là, mais son image est partout. Ce samedi 11 juillet, le Palais des sports de Ouaga 2000, à Ouagadougou, résonne des chants et slogans des 5 000 militants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) venus assister à l’investiture du « camarade Roch Marc Christian Kaboré » à la présidentielle du 22 novembre prochain. Sur les tee-shirts, les affiches, les écharpes, le nom et le visage du président burkinabè s’étalent sur fond orange, couleur du parti.
« Ensemble, bâtissons le Burkina Faso des générations futures », lit-on sur une gigantesque banderole. Sur la scène, les caciques du MPP se succèdent pour faire l’hagiographie du bilan de leur champion. On salue les « résultats probants », « les progrès » réalisés au cours du quinquennat qui s’achève.
Stanislas Sankara, président des partis de l’alliance de la majorité présidentielle, qui regroupe une quarantaine de formations, insiste sur la nécessité de « consolider » ces « acquis ». Ce jour-là, Roch Marc Christian Kaboré fera lire un message dans lequel il dira sa volonté de « bâtir un Burkina de solidarité et de développement », malgré le « contexte marqué par de nombreuses épreuves ». À moins de quatre mois de l’échéance électorale, comment le chef de l’État prépare-t-il cette réélection dont il semble si assuré ?
Un « new deal » plus réaliste
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![Dans un bureau de vote de Ouagadougou, lors de la présidentielle et des législatives de 2015. © Theo Renaut/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/11/20/sipa_ap21828362_000010-1.jpg)
Présidentielle et législatives au Burkina Faso : les enjeux du double scrutin
L’élection présidentielle burkinabè, couplée aux législatives, se tient dans un contexte sécuritair plus que tendu dans une large partie du pays. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat lors du scrutin du 22 novembre, n’en défends pas moins son bilan, face à une opposition bien décidée à en découdre. Parmi ceux qui veulent lui ravir son siège au palais de Kozyam, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Kadré Desiré Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, qui se présente sous les couleurs du parti de Blaise Compaoré, l’ancien président déchu, qui vit en exil en Côte d’Ivoire.
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