Semences : la percée des PME africaines

Dans un nouveau rapport, publié en marge du « World Economic Forum on Africa », l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra) estime que les PME semencières africaines peuvent collectivement rivaliser avec les grands groupes internationaux.

Un vendeur d’intrants agricoles au Kenya. © Agra

Un vendeur d’intrants agricoles au Kenya. © Agra

Publié le 9 mai 2014 Lecture : 1 minute.

L’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra) a publié, en marge du World Economic Forum on Africa, organisé à Abuja, au Nigeria, le bilan de son programme « Planting the Seeds of a Green Revolution in Africa » (PASS).

Cette initiative lancée en 2007 « avec une poignée d’entreprises qui produisaient au total 2 000 tonnes de semences environ, rassemble désormais environ 80 entreprises à travers le continent produisant près de 80 000 tonnes de semences de variétés améliorées adaptées aux conditions locales des agriculteurs africains ». Selon ses estimations, ces entreprises locales « sont collectivement devenues les plus grands producteurs de semences en Afrique subsaharienne ».

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Défis

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Malgré cette réussite, l’Agra s’inquiète du fait que « les rendements par hectare en Afrique pour les cultures vivrières comme le maïs soient jusqu’à 80% inférieurs à ceux obtenus par les agriculteurs des autres continents. »

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Aussi, dans son rapport l’Alliance appelle les pouvoirs publics à faciliter la fourniture des semences de base élaborées par leurs programmes publics de sélection ou encore à prévoir des incitations fiscales pour favoriser les investissements.

Prospérité

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« Il est clair que l’augmentation des revenus des petits exploitants et des entreprises locales qui les fournissent est la clé de la prospérité pour des millions de personnes vivant en Afrique subsaharienne », a déclaré Richard Jones, un des responsables de l’ONG.

De nouvelles initiatives sont en cours de lancement, annonce l’Agra, telles que la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, « un engagement commun des dirigeants africains, des partenaires du secteur privé et des pays donateurs », capable à ses yeux de « sortir des millions de personnes de la pauvreté au cours de la prochaine décennie ».

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