Joyeux anniversaire !
Du 20 janvier au 10 février, toute l’Afrique aura les yeux tournés vers l’Égypte, pays hôte de la XXVe Coupe d’Afrique des nations. Seize équipes, une pléiade de stars, de l’ambiance – y compris dans les pays participant à l’épreuve – et, on l’espère, du spectacle.
Cette édition revêt un caractère particulier. Elle célèbre le cinquantième anniversaire de l’épreuve. L’occasion pour tous les mordus de football de se pencher sur l’évolution du sport-roi sur le continent et de (re)voir les illustres figures qui ont marqué l’histoire du foot africain. Cette Coupe d’Afrique des nations constituera également un excellent galop d’essai pour les équipes qui participeront au Mondial 2006 en Allemagne (9 juin-9 juillet). Togo, Angola, Ghana, Côte d’Ivoire et Tunisie y prépareront leur avenir face à l’élite internationale. Les autres tenteront de se rattraper de leur échec. Citons, parmi les grands déçus, le Cameroun, le Nigeria et le Sénégal. Nul doute qu’ils mettront tout en oeuvre pour enlever le trophée.
Si tout le monde attend avec impatience les premiers matchs, il n’en va pas forcément de même au sein des états-majors des grands clubs européens. Certes, ces derniers dépêcheront nombre d’agents pour dénicher la perle rare à bas prix. Mais ils n’oublient pas qu’ils devront se passer, trois semaines durant, de joueurs africains dont il faut tout de même rappeler qu’ils sont les employeurs. On peut donc comprendre leurs velléités de voir décaler cette épreuve en juin, après la fin des championnats nationaux, plutôt qu’en janvier ou février. Même si jouer en Afrique à cette période est une gageure tant le climat est peu propice aux joutes sportives dans bien des pays. Le problème est posé, mais il y a bien peu de chances de le voir rapidement résolu. À moins d’organiser la CAN tous les quatre ans, comme l’Euro ou la Coupe du monde. Ce qui limiterait les dégâts et aurait le mérite d’alléger un calendrier international surchargé.
À événement particulier, dispositif particulier : nous avons demandé à l’illustre Joseph-Antoine Bell, 52 ans, d’être le « rédacteur en chef spécial » de ce « Plus de l’intelligent ». L’ancien gardien de but du Cameroun, de l’Olympique de Marseille, des Girondins de Bordeaux et de l’AS Saint-Étienne a grandement participé à l’élaboration de ce « spécial CAN ». Il apporte son oeil d’expert et sa connaissance profonde d’un sport dont il apprécie tous les acteurs et qu’il suit avec une assiduité jamais démentie. C’est ainsi qu’il commente les articles rédigés par nos journalistes et éclaire nos lanternes. Merci à lui d’avoir bien voulu se prêter à cet exercice. Et bonne lecture à tous.
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