Arise bientôt dans la cour des grands ?
L’arrivée dans la logistique et les ports de la filiale d’Olam, outsider aux puissants soutiens financiers, accroît la pression sur Bolloré.
« Il n’y a pas match ! ». Du côté de la tour Bolloré, à Puteaux (près de Paris), on affiche une certaine circonspection à l’évocation de la montée en puissance de Arise, la filiale d’Olam Gabon, devenue en une décennie un acteur significatif de la logistique et des infrastructures portuaires en Afrique.
Il ne constitue pas une menace pour nous
« C’est un acteur en plus, avec un réseau réduit de quatre terminaux alors que nous en avons dix-sept en Afrique. C’est un nouveau concurrent qui s’illustre surtout dans le multimodal alors que nous nous concentrons sur le conteneurisé, mais il ne constitue pas une menace pour nous », assure une source interne au groupe français.
Sa filiale Bolloré Transport & Logistics (BTL), dévolue au continent, a réalisé 6,37 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019, soit un quart des revenus de l’empire de Vincent Bolloré. Au surplus, glisse notre interlocuteur, «Arise reste encore jeune et ses résultats sont encore trop difficiles à évaluer »…
Arise, l’irrésistible ascension
Jeune, Arise l’est assurément, mais, selon la formule proverbiale, sa valeur est sans commune mesure avec le nombre d’années d’existence. Son ascension a été réalisée en une décennie à peine, sous l’impulsion de Gagan Gupta, directeur général d’Olam Gabon, désormais patron des activités Afrique du mastodonte singapourien de l’agrobusiness (21,1 milliards de dollars de CA en 2018).
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