Guinée : la guerre du poulet aura-t-elle lieu ?

La filière avicole guinéenne est largement dominée par l’import de poulets surgelés. Une tendance que les producteurs locaux entendent renverser, malgré les faibles volumes produits.

Achat d’un poulet sur le marché. (image d’illustration) © Tsvangirayi Mukwazhi/AP/SIPA

Achat d’un poulet sur le marché. (image d’illustration) © Tsvangirayi Mukwazhi/AP/SIPA

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Publié le 2 août 2020 Lecture : 3 minutes.

À l’approche de la fête de l’Aïd-El-Kébir, pour beaucoup de familles modestes, ce fut la ruée vers le poulet importé vendu à 25 000 francs guinéens l’unité (environ 2 euros). Il faut compter le double pour acheter un kilogramme de viande de bœuf. Au marché de Taouyah, dans la commune de Ratoma, Elhadj Barry explique que le prix d’un poulet local oscille, lui, entre 50 000 et 100 000 francs.

Entre 45 et 60 millions d’euros

En dehors des fêtes, le poulet reste très consommé dans les restaurants et les fast-foods. En 2017, la Guinée en a importé quelque 37 000 tonnes, selon les statistiques de la direction générale de la douane guinéenne.

Un chiffre qui atteint désormais les 50 000 tonnes par an, selon Alsény Diallo, vice-président de l’Association nationale des producteurs de viande de volailles de Guinée (APVG), qui comprend une dizaine de membres actifs. Au total, le marché du poulet importé représenterait entre 45 millions et 60 millions d’euros de chiffre d’affaires.

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