Succession chez les Obiang : comment Constancia Mangue met ses réseaux au service de son fils Teodorín
Première dame et femme d’affaires, Constancia Mangue Nsue Okomo a tissé sa toile en politique. Au point de tenir les rênes d’un pays à la tête duquel elle compte bien placer son fils Teodorín.
![Constancia Mangue Nsue Okomo, la première dame équato-guinéenne, le 29 octobre 2011 à Malabo. © VOISHMEL/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/07/30/jad20200730-conf-gr-guineeequatoriale-constanciamanguensueokomo-photo1.jpg)
Constancia Mangue Nsue Okomo, la première dame équato-guinéenne, le 29 octobre 2011 à Malabo. © VOISHMEL/AFP
On la surnomme « Zé », la « Panthère » en fang. Et, de fait, Constancia Mangue Nsue Okomo est bel et bien la reine de la jungle politique équato-guinéenne. Femme d’affaires ayant des parts dans de nombreuses entreprises de BTP (dont la puissante ABC Construction), d’immobilier ou d’extraction de matières premières elle a su, au fil des ans, promouvoir ses proches aux postes-clés, du Palais présidentiel à la Justice en passant par la Défense.
Depuis plusieurs années, la « Primera dama » a mis ses réseaux au service d’un objectif : assurer à son fils Teodoro Nguema Obiang Mangue, dit Teodorín, la succession de son père et actuel chef de l’État Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Voici les principaux soutiens sur lesquels elle peut s’appuyer.
Teodoro Biyogo Nsue Okomo
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