Premier trimestre en demi-teinte pour Kosmos Energy
Kosmos Energy vient d’annoncer que les travaux réalisés sur le puits FA-1 au large du Maroc n’ont pas permis de découvrir de réserves viables commercialement. La compagnie américaine se félicite néanmoins des progrès réalisés sur le champ de Jubilee au Ghana.
Kosmos Energy détient également des permis d’exploration pétrolière en Mauritanie, au Cameroun et au Ghana. © Kosmos Energy
Publié le 8 mai 2014 Lecture : 2 minutes.
Début d’année en demi-teinte pour Kosmos Energy. La compagnie pétrolière américaine, qui vient de publier ses résultats financiers pour le premier trimestre 2014, a annoncé que les travaux d’exploration du puits FA-1 situé sur le site de Foum Assaka, au large du Maroc, n’a pas permis de découvrir d’hydrocarbures commercialisables et sera par conséquent bouché et abandonné.
Kosmos Energy indique toutefois ne pas renoncer à ses projets dans l’offshore marocain, non seulement parce que FA-1 n’est que le premier d’une longue série de puits détenus dans le bassin d’Agadir, mais aussi parce que « des traces d’hydrocarbures ont été découvertes pendant la phase de forage, ce qui suggère la présence d’un système pétrolier fonctionnel ».
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Réduction des coûts
Dans le communiqué annonçant ces résultats, Andrew Inglis, PDG de Kosmos Energy, semble néanmoins optimiste : « Nous avons eu un très bon premier trimestre, notamment en raison d’une production plus régulière sur le champ de Jubilee et d’une réduction de nos coûts globaux. » Durant les trois premiers mois de l’année 2014, la production pétrolière de Jubilee, au large du Ghana, a atteint 102 000 barils par jour (bpj) contre 93 000 en moyenne durant le dernier trimestre de l’année dernière.
Au cours du premier trimestre 2014, Kosmos Energy a enregistré un revenu de ses exploitations pétrolières de 213 millions de dollars, soit un recul de 7% pour rapport à la même période l’an dernier. L’entreprise américaine a en revanche réalisé un bénéfice net de 75 millions de dollars contre 20 millions de dollars au cours des trois premiers mois de l’année écoulée, soit une hausse de 375%.
Cette forte progression du résultat net de Kosmos s’explique en partie par une forte réduction des coûts et des dépenses (passés de 164 millions de dollars durant le premier semestre 2013 à 111 millions cette année, due en partie à une réduction des frais généraux et administratifs ainsi qu’à un amortissement comptable pour dépréciation et épuisement moins élevé.
Risques et espoirs
Au Maroc, Kosmos détient des permis d’exploration pour les blocs offshore de Cap Boujdour, Essaouira et Foum Assaka. La prospection du bassin de Gargaa (dans le bloc de Cap Boujdour), exploité en partenariat avec BP, laisserait présager des ressources estimées à 1 milliard de barils. Les travaux de forage pourraient débuter dès le second trimestre 2014.
