Succession de Fatou Bensouda à la CPI : les candidats peinent à convaincre

Les quatre candidats officiels au poste de procureur de la Cour pénale internationale ont passé un véritable entretien d’embauche. Une expérience inédite.

Fatou Bensouda, procureure générale de la Cour pénale internationale, en 2018. © Wiebe Kiestra pour JA

Fatou Bensouda, procureure générale de la Cour pénale internationale, en 2018. © Wiebe Kiestra pour JA

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Publié le 1 août 2020 Lecture : 4 minutes.

« Pensez-vous qu’il est nécessaire que le procureur soit visible ? » « Aurez-vous des conflits d’intérêt si vous étiez élu ? » « Quels critères doivent guider le choix des cas traités par le bureau ? »… C’est un exercice étrange auquel se sont livrés les 29 et 30 juillet les quatre candidats en lice pour l’instant à la succession de Fatou Bensouda, l’actuelle procureure de la Cour pénale internationale.

Pendant plus de six heures, ils ont répondu aux questions des représentants des États-parties et des membres de la société civile. Un véritable entretien d’embauche, mené à plusieurs, pour un poste à la fois convoité et très politique, qui s’est tenu lors d’une visioconférence ouverte au public.

Une option choisie pour permettre à Morris Anyah (États-Unis-Nigeria), Susan Okalany (Ouganda), Fergal Gaynor (Irlande) et Richard Roy (Canada), les candidats pré-sélectionnés par un comité de quatre experts, de mieux se faire connaître auprès des membres de l’Assemblée des États-Parties. Et il y a urgence, ceux-ci ayant la difficile tâche de parvenir à un consensus pour désigner le futur procureur de la Cour avant décembre prochain.

Bien s’informer, mieux décider

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