Succession de Fatou Bensouda à la CPI : les candidats peinent à convaincre
Les quatre candidats officiels au poste de procureur de la Cour pénale internationale ont passé un véritable entretien d’embauche. Une expérience inédite.
« Pensez-vous qu’il est nécessaire que le procureur soit visible ? » « Aurez-vous des conflits d’intérêt si vous étiez élu ? » « Quels critères doivent guider le choix des cas traités par le bureau ? »… C’est un exercice étrange auquel se sont livrés les 29 et 30 juillet les quatre candidats en lice pour l’instant à la succession de Fatou Bensouda, l’actuelle procureure de la Cour pénale internationale.
Pendant plus de six heures, ils ont répondu aux questions des représentants des États-parties et des membres de la société civile. Un véritable entretien d’embauche, mené à plusieurs, pour un poste à la fois convoité et très politique, qui s’est tenu lors d’une visioconférence ouverte au public.
Une option choisie pour permettre à Morris Anyah (États-Unis-Nigeria), Susan Okalany (Ouganda), Fergal Gaynor (Irlande) et Richard Roy (Canada), les candidats pré-sélectionnés par un comité de quatre experts, de mieux se faire connaître auprès des membres de l’Assemblée des États-Parties. Et il y a urgence, ceux-ci ayant la difficile tâche de parvenir à un consensus pour désigner le futur procureur de la Cour avant décembre prochain.
Bien s’informer, mieux décider
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