Les Congolais et la corruption
Publié le 15 décembre 2003 Lecture : 1 minute.
Plus de 95 % des Congolais (Brazzaville) sont conscients de l’existence de la corruption et 60,4 % d’entre eux admettent en avoir été les victimes. Une enquête réalisée auprès de six mille personnes par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à la demande du gouvernement montre bien l’étendue du mal. Quels sont les secteurs d’activité les plus touchés ? Neuf personnes interrogées sur dix citent d’abord le service des douanes. Viennent ensuite les agents de défense et de sécurité, ceux de la régie financière, les hommes politiques, les magistrats, le personnel de santé et les enseignants. Le sondage ne prend pas en compte le secteur pétrolier, ce qui est surprenant. La grande majorité des Congolais estime que les meilleurs moyens de lutter contre le phénomène sont la punition des coupables (87 %) et l’augmentation des salaires des fonctionnaires (80 %). 84 % d’entre eux considèrent que les efforts du gouvernement en ce domaine sont insuffisants.
