Villes et climat : Praia résiste à la sécheresse [4/6]

La capitale du Cap-Vert a développé des usines de désalinisation pour répondre au problème croissant du manque d’eau, qui frappe l’ensemble de l’archipel. 4e épisode de notre série sur les villes face au défi climatique.

Vue aérienne de la capitale du Cap-Vert, Praia © David Trainer/Wikimedia commons

Vue aérienne de la capitale du Cap-Vert, Praia © David Trainer/Wikimedia commons

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Publié le 20 août 2020 Lecture : 3 minutes.

Série Villes et climat. © LEGNAN KOULA/EPA/MAXPPP
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Depuis trois ans, il n’a quasiment pas plu sur les îles cap-verdiennes, qui connaissent des précipitations moyennes annuelles de 200 mm d’eau. Cette sécheresse a une conséquence directe sur l’agriculture et le tourisme, piliers de l’économie de l’archipel.

Elle provoque également des problèmes en termes d’assainissement et d’accès à l’eau potable pour les ménages. À Praia, ce déficit provoque une réaction en chaîne qui entraîne l’augmentation du coût de la vie, avec des produits locaux touchés par la pénurie, poussant l’État à favoriser les importations.

Depuis janvier, le pays est en état d’urgence hydrique. « Le déficit hydrique impacte directement les nappes phréatiques, qui représentent 80 % de nos ressources en eau », explique Jacques Tavares, chercheur à l’institut national d’investigation et de développement agraire du Cap Vert (Inida).

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