Villes et climat : Saint-Louis combat l’érosion côtière [3/6]
Pour contrer l’Océan, la « Venise africaine » érige des digues, une solution aux effets limités dans le temps. 3e épisode de notre série sur les villes face au défi climatique.
Comment les villes africaines font face au risque climatique
De Casablanca à Abidjan en passant par Kinshasa et Saint-Louis, tour d’horizon des solutions pour lutter contre les inondations, la sécheresse ou encore l’érosion des côtes.
Des pans de terres engloutis, des maisons avalées par les flots. Centimètre après centimètre, habitat après habitat, la ville de Saint-Louis est grignotée par la houle. Face à la force des vagues, la Langue de Barbarie, bande de sable d’une vingtaine de kilomètres prise en étau entre le fleuve Sénégal et l’Océan Atlantique à laquelle appartient la ville, perd jusqu’à six mètres de côte chaque année, selon une étude de la Banque mondiale publiée en 2013.
« Si on ne réagit pas, la ville de Saint-Louis risque de disparaître, il faut des solutions urgentes et adaptées afin de stopper l’érosion côtière », avait ainsi plaidé le maire de la ville Mansour Faye auprès de la communauté internationale lors du One Planet Summit en 2017, donnant à l’urgence de la ville insulaire, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, une portée mondiale.
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